Il est bien connu qu'il existe aujourd'hui dans notre société une grande variété de méthodes contraceptives qui nous permettent de choisir la manière dont nous voulons vivre notre sexualité, mais connaissons-nous l'impact qu'elles ont sur notre corps ? Les utilisons-nous correctement ? Les jeunes connaissent-ils toutes les méthodes existantes ? Quelle a été l'importance de leur découverte, en particulier pour les femmes ?
Par Maaria
L'avènement des méthodes contraceptives, telles que nous les connaissons aujourd'hui, a permis aux couples de choisir le moment de la procréation. Enfin, les femmes, qui jusqu'à récemment étaient reléguées à la tâche d'avoir "autant d'enfants que le Seigneur le permettrait", peuvent contrôler et avoir autant d'enfants qu'elles le désirent vraiment. Enfin, les femmes ont la possibilité d'avoir des relations sexuelles pour satisfaire leur désir et se concentrer sur leur sexualité, qui est là, qu'il suffit de découvrir.
Si nous examinons brièvement toutes les méthodes contraceptives à notre disposition, nous constatons que la plupart d'entre elles sont conçues pour les femmes (préservatif féminin, diaphragme, pilules, anneau, patch, etc.), tandis que les hommes ne disposent que du préservatif masculin et de la vasectomie. Pourquoi cette différence ? Pourquoi n'y a-t-il pas plus de méthodes pour les hommes ? Puisque c'est nous qui tombons enceintes, les laboratoires pharmaceutiques ont concentré leurs efforts sur la contraception féminine pour que nous puissions "nous occuper de nous-mêmes", libérant ainsi les hommes, d'une certaine manière, de leurs responsabilités. Elles nous donnent la possibilité de choisir nos relations sexuelles et de contrôler notre corps. Mais avons-nous vraiment plus de contrôle sur notre corps ?
La majorité des contraceptifs proposés aux femmes sont hormonaux, et ce sont les plus utilisés, notamment la pilule. Savons-nous ce que cette petite pilule fait à notre corps ? Sa prise peut entraîner un certain nombre d'effets secondaires, principalement des gonflements du corps, des douleurs pendant les règles ou l'apparition d'acné, sans oublier l'un des effets secondaires les plus récurrents et dont on parle le moins : la perte de libido. Beaucoup de femmes perdent l'envie de faire l'amour, de ressentir, et malgré cela, elles continuent à prendre cette folie hormonale au quotidien, alors non, ce n'est pas nous qui contrôlons notre corps, c'est eux. Et le pire, c'est qu'e nous n'arrêtons pas d'en prendre car nous avons intégré toutes ces montagnes russes qu'est devenue notre vie. Tout cela pour faire plaisir à qui ? Le médecin qui les prescrit, notre partenaire, la société, la publicité qui nous assure que c'est la meilleure solution. Il semble que ce soit la nouvelle injonction sociale. Il vaut mieux qu'une femme se gave d'hormones, qu'elle maltraite son corps, qu'un homme porte un simple préservatif.
L'utilisation insuffisante ou inexistante du préservatif, en particulier par les jeunes et les couples établis, est l'un des plus grands problèmes dans les relations sexuelles aujourd'hui. Bien souvent, les hommes profitent du fait que la femme prend la pilule, a un patch ou toute autre méthode hormonale, pour ne pas utiliser de préservatif. D'autres excuses courantes sont que le préservatif est trop serré ou que le partenaire ne sent pas le préservatif à 100 % pendant l'acte sexuel, des faits qui se sont avérés faux. Le pire dans tout cela, c'est que les femmes se laissent souvent entraîner par ce type de coercition, nous pensons que nous sommes en sécurité et finalement nous ne nous protégeons pas, laissant dans de nombreux cas ce schéma se répéter constamment. Combien de fois vous êtes-vous vue au lit avec quelqu'un qui vous a insinué de ne pas utiliser de protection ? Et si cela ne vous est pas arrivé, cette histoire vous rappellera celle d'une amie ou d'une personne que vous connaissez.
L'introduction dans la société d'une éducation sexuelle qui jette les bases de la responsabilité des deux partenaires dans l'utilisation de méthodes contraceptives est indispensable à cet égard, en particulier l'utilisation de méthodes de barrière telles que les préservatifs, qui empêchent à la fois la conception et la contraction d'IST, dont nous ne devons pas oublier qu'elles existent et dont nous devons nous protéger.
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