Retrouvez la suite de l'histoire érotique concoctée par Léa - Celle qui aimait.
On vous souhaite une bonne lecture et bien du plaisir !
Celle qui aimait la farine.
Comme si elle était hypnotisée, comme si elle ne pouvait plus rien contrôler, la petite boulangère se met sur la pointe des pieds et va poser ses lèvres sur celles de son jeune apprenti. Il prend son visage entre ses mains pour la maintenir près de lui, pour maîtriser ce baiser, pour qu'il dure à l'infini.
Tout bouillonne en eux, ils sont en feu et ce n'est pas le grand four allumé qui les fait brûler. Mais... Ils ne savent pas si c'est raisonnable d'aller plus loin. Marc pense à la suite de son stage Laeticia pense à son pain. Ils s'arrêtent, se regardent.
- On ne devrait pas, on a du travail, dit-elle.
- Je comprends, il répond.
Il n'arrive pas à la chasser de sa tête, n'arrive pas à se défaire de son envie d'elle.
Il retourne à sa crème pâtissière, respectant sa décision. Mais les choix de raison sont-ils toujours les bons ? Comment continuer à pétrir, à pâtisser, quand on est rempli de désir ?
Marc se concentre sur les tartelettes, il dépose consciencieusement les fraises. On pourrait croire qu'il ne s'est rien passé quelques minutes plus tôt.
Pourtant sous son tablier, Marc sent son sexe se dresser. Il n'arrive pas à la chasser de sa tête, n'arrive pas à se défaire de son envie d'elle.
Et Laeticia, qui façonne mécaniquement ses petits pains, n'en pense pas moins. Elle enfourne sa première tournée, et depuis la réserve, elle l'appelle :
- Marc !
- Oui ?
- Tu peux venir m'aider s'il te plaît ? Je n’arrive pas à attraper un sac de farine.
- J'arrive !
La réserve n'est pas bien grande, on retrouve ici des sacs de farine de toutes sortes, blanche, complète, intégrale, de blé, de seigle, de maïs... Certains sont entassés telle une tour, d'autres recouvrent le sol. Cela ressemble un peu à un Tetris géant. Laetitia est plantée au milieu et elle lui montre du doigt le sac convoité. Marc se rapproche, elle lui sourit, n'aurait-elle pas changé d'avis ?
Ils ne disent rien. Doivent-ils dire quelque chose ? Reprendre là où ils s'étaient arrêtés ? Il faut oser.
"Il est jeune", se dit-elle.
"C'est ma cheffe", se dit-il.
C'est à se demander si cela les freine ou les excite. Les deux. Au ralenti, leurs bouches se rapprochent comme aimantées. Ils sont à quelques millimètres l'un de l'autre, mais ils s'arrêtent, ils se frôlent. Ils ne doivent pas, mais ils n'attendent que ça. Ils sentent le souffle chaud de l'un et de l'autre. Elle embrasse sa commissure, comme pour dire qu'elle ne l'a pas vraiment fait, que ça ne compte pas. En retour il fait glisser ses lèvres sur les siennes et les dépose sur sa joue.
Leurs mains sont vives, assoiffées de toucher, de sentir, de découvrir.
Vus de l'extérieur, ils ont l'air calmes, presque immobiles, leurs mouvements sont lents. Mais à l'intérieur c'est l'effusion, ils se sont transformés en volcans.
Ils tiennent comme ça encore quelques instants puis elle glisse sa main sous ses vêtements, à la recherche du contact, de peau à peau. C'est le top départ, il ne résiste plus. Il la prend dans ses bras, elle le serre en retour.
Éruption volcanique. Ils deviennent fougueux, pressés, en feu. Leurs mains sont vives, assoiffées de toucher, de sentir, de découvrir. Elles se baladent partout, attrapent une fesse, serrent une épaule, caressent une cuisse, griffent un dos, massent des pectoraux...
Ils vont à mille à l'heure, leurs vêtements s'envolent et s'éparpillent partout sur les sacs de farine.
Il s'agenouille, embrasse son ventre, ses jambes, son pubis. Ses joues deviennent roses, elle jubile. Avec sa bouche et sa langue, il explore. Il dépose sa salive entre chaque pli, dans chaque recoin, sur chaque centimètre carré de son intimité. Il arrive sur son clitoris, elle frissonne, elle soupire. Le jeune apprenti est doué, il lèche, il souffle, il embrasse, il aspire. La boulangère se laisse aller, elle halète.
Elle l’invite à prendre place, à venir se glisser au plus profond de son être.
Emportée par son orgasme, ne tenant plus sur ses jambes, elle tombe sur un sac qui se renverse,
explose et se déverse sur le sol.
- Oh merde ! Laeticia ! Ça va ? dit-il
- Oui, dit-elle en explosant de rire avec les fesses dans la farine, ça n’a jamais été aussi bien ! Approche…
Marc vient se blottir tout contre elle. Ils s‘enlacent, ils s’embrassent. Allongée dans la farine, elle écarte les jambes et l’invite à prendre place, à venir se glisser au plus profond de son être. Il se pose délicatement sur elle, prend sa verge en main et s’enfonce dans son sexe. Ils grondent. Ses va-et-vient sont doux puis fermes.
« C’est bon ! » dit-elle, il acquiesce en râlant. Ils se roulent dans la farine en baisant et petit à petit ils deviennent tout blancs. Il aurait pu continuer comme ça toute la journée, mais malheureusement, l’odeur de pain brûlé les a arrêtés.
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