La maitresse dans l'univers BDSM

L'univers du BDSM est vaste, avec son propre vocabulaire et ses pratiques, et peut dérouter les néophytes qui s'y intéressent. Dans cet article, JOYclub t'explique quelques termes liés au domaine de la domination, notamment la domination au féminin.

Les préférences d'une maîtresse

Peu importe la façon selon laquelle les femmes dominantes se désignent elles-mêmes dans le BDSM, elles ont toutes un point commun : La domination et de soumission font partie de leur vie. Une maîtresse prend plaisir à ce qu'un.e esclave (sub = soumis.e) soit à sa merci. La maîtresse joue de son pouvoir, prépare de doux tourments à son.sa sub, sans oublier les soins prodigués après la séance de domination, appelés l'aftercare.

Maîtresse : expression de sa propre identité sexuelle

La maîtresse (synonyme : femdom) a un pouvoir absolu (avec consentement) sur son esclave/sub. Pour la maîtresse, la domination et le sadisme font partie de son identité sexuelle, de ses préférences en matière de sexualité. Elle recherche généralement la satisfaction dans une relation de domination (sexuelle, mais pas forcément) avec un.e partenaire qui lui est entièrement dévouée - un.e sub (soumis.e).

L'univers de la domination se combine à merveille avec le fétichisme du latex. Les catsuits, robes, bottes et accessoires en latex sont plus que des vêtements ; ils sont le symbôle de la domination de la maîtresse. Généralement, au quotidien elles adoptent un comportement considéré comme "normal", qui ne laisse pas deviner ses activités dans la sphère intime. L'objectif d'une maîtresse est de vivre ses penchants pour la domination avec un.e partenaire dévoué.e et masochiste. Les intérêts financiers sont optionnels.

Une maîtresse exerce donc une domination sur son.sa subordonné.e dans la sphère privée et sous des formes très diverses. Ainsi, certaines maîtresses ne dominent et ne contrôlent leur sub que dans le contexte sexuel. Dans d'autres relations, la domination s'étend à une grande partie de la vie quotidienne, comme dans le domaine du ménage, des finances...

La maîtresse peut par exemple exercer une domination financière. L'accord peut aller jusqu'à ce que le.la ou les subordonné.es vivent exclusivement selon les règles de la maîtresse dans la vie quotidienne. Ce n'est qu'à sa demande qu'un.e sub peut agir et iel doit toujours lui demander la permission (toujours dans le cadre des termes préalablement discutés et consentis par les deux parties). Ce ne sont que quelques exemples. Les variantes d'un partenariat dom-sub, ses règles, ses limites et ses types de jeu sont infinis et définis par les personnes.

En principe, une maîtresse, même si elle est de nature dominante et sadique, joue toujours un rôle jusqu'à un certain point, c'est à dire les limites définies par la maîtresse et son.sa soumis.e. Dans le BDSM (et toute relation par ailleurs!), la confiance et le consentement mutuel sont les bases nécessaire à toute pratique.

Si le.la soumis.e utilise le safeword convenu au préalable, la Maîtresse interrompra immédiatement la séance et répondra aux besoin de son esclave/sub.

La soumission et l'abandon absolus du sub à la maîtresse exigent toujours une grande confiance. Souvent, ces liens sont précédés d'un long entraînement et d'un ajustement des différentes attentes et exigences. Ce n'est qu'alors qu'une domination et une soumission totales sont possibles.

Qu'est-ce qu'un maître ?

Si la personne dominante d'une relation ou d'un rapport sexuel est un homme, on l'appelle maître. La domination du maître correspond dans tous les cas à celle d'une dominatrice ou d'une maîtresse, peu importe que ses esclaves/subs soient des hommes ou des femmes.

Différences : maîtresse dominatrice vs. dominatrice "bizarrlady" (en anglais)

Contrairement à la maitresse femdom qui vit sa domination comme une expression de sa sexualité, ces dominatrices ou bizarrlady en anglais offrent en outre des relations sexuelles. Alors que l'intérêt d'une maîtresse n'est pas financier mais réside dans sa propre satisfaction sexuelle, une Bizarrlady gagne souvent de l'argent avec ses services.

Elle se glisse dans les rôles souhaités par le.la client.e dévoué.e, souvent masochiste. Il n'est pas facile de tracer une ligne de démarcation entre une maîtresse et une Bizarrlady. Les deux ont en commun le fait qu'elles agissent, de par leur profession, en tant que dominatrice de leur sub respectif et qu'elles assouvissent leur envie de douleur et d' humiliations par des traitements spéciaux et des jeux fétichistes.

Une dominatrice bizarrlady peut aussi jouer un simple rôle mais la plupart d'entre elles sont tout aussi dominatrices qu'une maîtresse classique.

Le fétichisme du latex joue également un rôle important chez les Bizarrladys. Les bodysuits moulants et les bottes laquées soulignent le look de dominatrice supérieure et procurent du plaisir aux client.es rien que par leur apparence.

Si vous souhaitez devenir soumis.e, cernez vos besoins et vos désirs, afin de définir vos attentes auprès de la dominatrice ou du maître.

Suis-je faite pour être maîtresse ?

Les personnes qui ont une tendance à la domination peuvent effectivement avoir une inclinaison à devenir maîtresse ou maître. Néanmoins, certaines personnes peuvent se révéler dominatrices dans la sphère de l'intime, alors qu'elles n'ont pas une personnalité de ce type dans le quotidien !

Certaines personnes se découvrent une passion pour la domination (ou la soumission) lors de jeux sexuels avec son.sa partenaire, ou après avoir vu des films (érotiques ou non) sur l'univers BDSM.

Il faut une bonne dose de confiance en soi et en l'autre ainsi que des règles et des accords clairs pour pouvoir vivre ce type de relation. Certaines personnes se découvrent une confiance en rentrant dans le rôle de dominateur.trice.

Avoir un.e soumis.e est une grande responsabilité et il faut en avoir conscience. En effet le.la sub s'attachera à toi avec dévouement et que certaines pratiques doivent être réalisées avec attention afin de ne pas dépasser le cadre établi préalablement avec ton.ta soumis.e.

Avant de se lancer complétement dans cet univers et pour savoir si cela te plait réellement, tu peux tester les jeux de rôle, au moins pour une courte période.

En fin de compte, la relation maîtresse/soumis.e est toujours basée sur le consentement mutuel. Si celui-ci est présent et que la connexion est souhaitée par les deux parties, tu peux t'aventurer à prendre le pouvoir et à (te) soumettre par petites étapes et à l'étendre à d'autres domaines de la vie. Une bonne maîtresse/un bon maître ne tombe donc pas du ciel. Il y a souvent des années de travail et d'entraînement derrière cela.

Le JOYclub te souhaite des moments de plaisir sur ton chemin vers la domination !

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