Concours d'écriture ! Par Cellequiaimait

Photo de profil
*********imait Femme
19 Contribution
Auteurs de sujet 
Concours d'écriture ! Par Cellequiaimait
Je vous propose un concours d'écriture érotique pour stimuler votre créativité et partager vos textes *g*

Celui qui obtiendra le plus de likes gagnera :
• mon dernier livre dédicacé avec des goodies "celle qui aimait"
• un sac de suprises JOYClub

Pour compliquer un peu la tâche, il y a deux contraintes à respecter :
• Le thème : le sexe oral
• Votre texte doit finir par le mot "secret"

Bonne écriture et bon chance à tous, vous avez jusqu'au 20 mai, 21h ! C'est parti !

*Concours réservé aux personnes résidentes en France
*******toro Homme
712 Contribution
Oh
J'espère avoir du temps pour participer.
****ok Homme
55 Contribution
Oh ! Intéressant ! Si j'ajoute artificiellement "secret" à la la fin d'un récit déjà publié ici, c'est valide ? ^o^

Littérature érotique: [Récit] Emprise

Plus sérieusement, y-a-t-il une limite de mots ? Si j'arrive à lutter contre mon petit démon et à trouver du temps, j'essaye de participer.
**********sy_07 Couple
12 Contribution
« Allez! Presses toi un peu! Je ne vais pas t’attendre des heures ! »
Voilà qu’elle s’impatientait et commençait à l’interpeller du salon…
« est-ce que je vais lui plaire comme ça? » m’interrogeais-je.
Je bataillais avec mon porte jarretelle, une des attaches ne voulait pas rester en place.
J’avais un nouvel ensemble de lingerie acheté spécialement pour l’occasion… j’avais un peu rougi à la caisse du magasin sous le regard entendu de la vendeuse.
J’avais choisi des bas noirs en soie, quel plaisir de les enfiler ce soir et de les sentir sur ma peau. C’était comme de débuter des caresses déjà très sensuelles.
D’une main tremblante je mis une dernière touche à mon maquillage et arrangeait ma longue chevelure rousse. Je m’observais dans le miroir incapable de me rassurer quant à la suite de la soirée.
Est-ce que Madame serait satisfaite, est-ce qu’elle me trouverait à son goût ?
Sur ces pensées j’enfilais mes magnifiques escarpins rouges assortis à ma guêpière de dentelle rouge et noir.
Madame me certifiait que le rouge était ma couleur. Que n’aurais-je fait pour lui plaire…
Je l’entendis à nouveau s’impatienter, je me décidais à sortir de la salle de bain les jambes flageolantes.
Je n’avais jamais porté une telle tenue, que ce soit en terme de lingerie ou de chaussures. Je ne parle même pas du maquillage.
Mon cœur battait à tout rompre. Elle allait me trouver ridicule, c’est sûr.
J’entrais timidement dans le salon, Madame tourna alors la tête.
Je pus voir un léger sourire apparaître et une certaine lubricité dans sont regard : « te voilà enfin petite dévergondée ! »
Je la dévorais du regard. Elle portait une magnifique robe noire fendue jusqu’en haut de sa cuisse laissant apparaître un porte jarretelle, le décolleté était plongeant laissant entrevoir la naissance de ses seins et ses pieds étaient sublimement soulignés par des escarpins de grande marque.
Je sentis une vague de chaleur et une tension envahir mon entrejambe. Je luttais pour ne pas laisser mon emoi me submerger.
Je la vis sourire de plus belle quand ses yeux se posèrent sur mon entrejambe.
« Viens donc t’asseoir, tu es magnifique ! Tes jambes sont à tomber! »
Je m’avançais lentement, pas trop à mon aise d’être ainsi objet de convoitise mais flatté.
« Stop! » me dit -elle alors que j’arrivais à sa hauteur, « tourne toi que je vois ce joli cul »
Je m’exécutais et me tournais doucement pour offrir mes fesses à son regard.
« Tu as bien fait de choisir un string, ton cul est un hymne à la baise »
Je rougis et souris, mais elle ne pu pas le voir.
« Penche toi en avant petite vicieuse, aller! Dépêche toi ! »
Je m’exécutais, encore… je me penchais en avant, mains posées sur les cuisses et fesses tendues en arrière.
Je sentis alors ses mains me caresser doucement et m’écarter les fesses. Ma respiration s’accéléra et je poussais un cri de surprise lorsque je sentis le bout de sa langue humide.
Le baiser noir… Madame m’offrait mon premier baiser noir!
Sa langue suivait le cercle naturel de mon anatomie m’arranchant des soupirs de plaisir. Puis elle enfonça sa langue en moi, je ne pu réprimer un gémissement.
Debout, toujours penché en avant, je n’arrêtais plus de gémir, le plaisir devenait de plus en plus intense.
Elle me fit alors allonger sur le canapé.
« Écarte les cuisses petite salope que je puisse encore te faire jouir avec ma langue.
Presque honteusement j’écartais mes jambes gainées de soie dans l’attente insupportable de sentir à nouveau sa langue fouiller mon intimité.
Elle mis sa tête entre mes jambes et continua son œuvre. Le désir et le plaisir me submergeaient… et cela commençait à se voir et à déformer mon string.
Elle releva la tête et me regarda avec un air pervers.
« Mais qu’est-ce que je vois? Ma petite pucelle dévoile son énorme clito? »
Elle me donna une forte claque sur le sexe, m’arrachant un cri. Moi même je ne savais pas si c’était de douleur ou de plaisir, les 2 se mêlant intimement.
Madame hilare se hissa au dessus de mon visage me présentant un sexe parfaitement lisse et humide.
Je n’eus pas besoin de directives pour comprendre ce qu’elle attendait de moi.
Je m’appliquais donc à lécher ses lèvres en remontant vers son clitoris que je titillais du bout de ma langue. Elle mouillait énormément et cela coulait sur mon visage. Mon string ne contenait plus mon excitation.
Alors que j’aspirai doucement son clitoris, je l’entendit gémir.
J’enfonçais alors ma langue dans son intimité pour la faire jouir plus fort et récolter toute son excitation. Elle mouillait tellement qu’elle me coulait dans la bouche. Je recevais cela tel un cadeau suprême toujours plus excité.
Ma langue ne cessait de passer sur son clitoris, ses lèvres et son vagin. Elle finit par jouir au dessus de moi, inondant ma bouche de son nectar.
Avec une rapidité saisissante, elle m’embrassa à pleine bouche.
« J’aime savoir le goût que j’ai dans ta bouche » me dit-elle.
Elle descendit lentement vers mon entrejambe et baissa mon string libérant totalement mon sexe gonflé de désir.
Elle passa sa langue sur mon gland en me regardant.
C’était totalement irréel… j’étais là, en guêpière et talons haut, maquillé et Madame entreprenait de me faire une fellation.
Je n’arrivais pas à la quitter des yeux alors qu’elle pris la totalité de mon sexe dans la bouche. Je gémis , encore…
De longs vas et viens commencèrent avec sa langue qui caressait mon gland.
Ses doigts trouvèrent mes tétons qu’elle caressa simultanément.
Elle augmenta le rythme de ses mouvements et n’y tenant plus j’ejaculais dans sa bouche.
Comme elle l’avait fait précédemment elle m’embrassa à pleine bouche partageant mon sperme.
Je fus surpris et eu un léger mouvement de recul. Elle m’empêcha de retirer ma tête en m’agrippant les cheveux et ne relâcha son étreinte que lorsque j’eus totalement goûté à ma semence.
« Alors ma petite chérie, ça t’a plu? »
Je répondis en rougissant et très doucement que oui.
« C’était la première fois » lui avouais-je.
« Comment ça ? »
« La première fois que je portais de la lingerie et du maquillage, la première fois qu’on me léchait comme tu l’as fait et la première fois que je goûtais du sperme. »
« Oh… » dit-elle avec un sourire de conquérante, « ce n’est que le début, je vais faire de toi une vraie petite salope, je vais te baiser comme tu le mérites et chaque fois que nous nous verrons tu soigneras ton apparence, tu soigneras ta lingerie et tu porteras des talons »
Elle dût voir mon inquiétude car elle répliqua « ne t’inquiète pas, personne ne saura rien au bureau, ce sera notre petit secret »
*****Dad Femme
1 Contribution
Délivrance

Je viens de m'installer sous ta couette, il fait frais. La pluie tombe sur ton toit et tu sais a quel point j'aime ca.
C'est un temps parfait pour que tu te joignes à moi. Tu es encore habillée de ton joli pantalon fluide et d'un haut léger. Un fond musical entraîne tes mouvements à te déshabiller doucement en me fixant du regard, étant moi-même allongé sur le lit, complètement nu à t'admirer. Je découvre petit à petit ta dentelle qui fais instannement son effet sur moi et mon corps... Une fois en lingerie je te tend la main pour que tu viennes ramper sur moi pour poser enfin tes lèvres sur les miennes, mes yeux dans les tiens comme à notre habitude.
Mes mains peuvent enfin parcourir ton corps, mes yeux l'admirer et profiter de ta belle lingerie qui en magnifie tes courbes. Nos baisers s'intensifient. Nos caresses approchent nos sexes respectifs. La tension sexuelle est à son paroxysme, on se désire mutuellement de façon inconditionnelle, mais aucun ne fait le premier pas de commencer. Le rythme de la musique s'intensifie, je décide de passer ma main sous ton bas, je découvre l'humidité qui t'inonde, je décide de descendre ma bouche pour enlever cette dentelle avec mes dents pour ensuite y glisser un doigt entre tes lèvres, un deuxième pour goûter a ton elixir et je te demande si je peux aller te déguster.
• "Je suis à ton goût, tu peux me dévorer", c'est ta réponse qui enflamme mon envie de glisser ma langue sur ton corps tout entier. Je t'invite à t'installer sur le dos. Je t'embrasse tendrement au creux de tes seins, je descends sur ton ventre ensuite sur tes hanches pour finir entre tes jambes. Tu es trempée. Je joue avec mes langues sous tes vas et vient, je te crier et me supplier de continuer encore et encore. Je continuer de jouer avec ma langue et ton corps ce crispé sous ton orgasme.
Tu m'attrape par la tête et me sussure "bouge comme tu le fais si bien, j'ai envie que tu me fasses jouir encore.."
Alors je me met sur toi, et je continue avec mes doigts, je te prend et laisses nos deux corps faire des vas et vient.. Nos souffles ce coupent..
Ta réaction est immédiate, ton regard devient étincelant, l'ardeur de ton désir en traverse tes pupilles. Nos corps battent et ondulent en rythme, nos plaisirs s'accordent, nos gémissements se joignent à ce moment... Le bouquet final est arrivé, ton cri à la délivrance de ton orgasme, nos cœurs battent à l'unisson dans ce moment figé dans le temps où je peux admirer la lueur de ton âme.
Nos corps s'étreignent jusqu'à ce que l'on s'éteigne, ensemble, le sourire aux lèvres et le baume au cœur.


Notre désir n’est plus un secret à partir du moment où nos deux corps on finis par ce dire qu’on avait qu’une vie.
**********ptune Femme
2 Contribution
Hello *g* J'écrivais des nouvelles quand j'étais plus jeune mais ça faisait des années que je ne m'étais pas prêtée à l'exercice... Et c'est une première en ce qui concerne l'érotisme !
PS : Désolée pour le pseudo, après coup je trouve qu'il est trop proche de celui de Léa donc j'ai demandé à changer mais c'est en attente !

J'espère que le texte vous plaira. Belle lecture !

LOUISA

Ses seins, bordel, ses seins. Rien que d'y penser, ma chatte se contracte et je sens mes tétons pointer à travers mon tee-shirt. 
Reprends-toi, Alice, respire. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Ni maintenant, ni jamais. Tu es casée, cette fille aussi, il ne se passera jamais rien. 
Je lui souris, dépose les documents dont elle a besoin sur son bureau et m'apprête à rejoindre mon poste.
« Merci Alice. Au fait, tu sors avec les collègues ce soir ?
Je me retourne.
— Oui, je me suis organisée pour venir, et toi ?
— Trop chouette, moi aussi ! À ce soir, alors », me dit-elle en levant ses yeux vers moi.

Je rougis et retourne à mes tâches. Intérieurement, je bous. Chaque moment près de Louisa est à la fois un plaisir et un supplice. Des années que l'on travaille ensemble, des années que je fantasme sur son corps et son esprit. Des années que j'essaye de me raisonner, mais rien n'y fait : elle me plaît, elle m'attire, profondément. Je n'ai pas touché une fille depuis que je suis en couple avec mon amoureux, que j'aime profondément. Je suis heureuse mais ce coup de cœur prend parfois beaucoup de place dans ma tête… et dans mes fantasmes.

La fin de journée se profile, je prends le temps de ranger mon bureau avant de rejoindre les quelques membres de l’équipe pour aller boire un verre. Comme prévu, Louisa est de la partie. Tandis que nous nous mettons en route vers le bar choisi, je l’observe à la dérobée : les yeux verts, des cheveux châtains qui ondulent dans le vent – ils effleurent son épaule – et surtout : un sourire à tomber. Elle se retourne vers moi et me fait signe d’avancer : 
« Tu traînes ? Allez, viens ! »
Je me rapproche. Elle commence à me raconter sa journée, mais je n’ai d’yeux que pour sa bouche. J’ai tellement envie de l’embrasser. Nos bras se frôlent et je ressens comme des décharges électriques dans mon ventre et ma poitrine.
À table, nous nous asseyons côte à côte. Elle rit beaucoup. Elle me regarde souvent. La conversation est passionnante : pour ne rien gâcher, elle est brillante. J’ai oublié l’existence des autres collègues et je suis dans ma bulle. J’ai une vague pensée pour Albin, mon amoureux resté à la maison. Je ne fais rien de mal, si ? Tout est sous contrôle. Enfin, jusqu’à ce que Louisa pose sa main sur ma cuisse et me propose de m’offrir une autre bière, que j’accepte avec plaisir. La voilà qui se lève ; je la suis des yeux. Elle a des fesses de dingue. Voilà ce que je pense en la regardant s’éloigner. Elle se penche pour parler au barman et je détourne le regard en essayant de reprendre mes esprits. Je suis un peu ivre, et c’est si bon de planer. Louisa pose une pinte devant moi et me met au défi : « Tu ne peux pas boire plus vite que moi. » Ah oui, on joue à ça ? Alors c’est parti !
Quelques instants plus tard, nos verres sont vides, le reste de l’équipe décide de regagner ses pénates. Je crains que Louisa les imite, je sais que son mec est du genre à l’attendre à la maison. Mais elle ne fait même pas mine de partir. Nous voilà seules. Elle est tout près. Elle se penche vers moi, pose sa tête sur mon épaule et soupire :
« Quelle belle soirée. J’adore parler avec toi. On devrait faire ça plus souvent. » Elle relève la tête et me regarde.
Je brûle à l’intérieur. Mon cœur bat de plus en plus fort tandis qu’elle me complimente. Je le sens vibrer jusque dans mon sexe, Je lui souris :
« Moi aussi j’aime beaucoup passer du temps avec toi. Je n’ai pas du tout envie que cette soirée se termine. 
— Je suis là. On a toute la nuit.
— Vraiment ?
— Oui, mon mec est sorti et passe la nuit chez sa copine.
Mon cœur loupe un battement.
« Sa copine ? Une amie, tu veux dire ?
— Non, tu as bien compris ! Elle rit. Nous sommes polyamoureux. »
Oh wow. J’ai lu quelques articles sur le sujet, mais je ne m’attendais absolument pas à ce que Louisa soit dans ce genre de relation.
« Et toi ?
— Moi ?
— Oui.
— Oui ? »
Je perds mes moyens. La barrière mentale que j’ai construite commence à céder. Elle est si proche. Si belle. Si libre. Merde merde merde.
« Je… j’ai trop bu et je vais regretter demain, mais Louisa, tu me plais énormément.
Je rougis, je m’en veux et en même temps, je trouve cet instant surréaliste. Ça tambourine dans ma poitrine, comme si un oiseau voulait s’en échapper.
Louisa ne me lâche pas du regard. Elle me prend la main et me dit simplement : « Toi aussi. Viens. »

*

Elle ouvre la porte de son appartement. Elle pose son sac, enlève son manteau et s’approche de moi tout doucement. Elle fait glisser ma veste au sol et demande, ses mains posées sur les miennes :
« Alice, je peux t’embrasser ? »
Alors je pose mes lèvres sur les siennes, et c’est mieux que tout ce que j’avais imaginé. À cet instant, j’oublie tout le reste : mon corps et mes sens prennent le dessus et ma langue rencontre la sienne. Elle me plaque contre le mur et colle sa bouche encore plus fort contre la mienne. C’est si bon, c’est complètement dingue. Je n’avais pas ressenti un tel désir depuis des années. Tandis que nos dents s’entrechoquent, je déboutonne son chemisier, ne quittant sa bouche que pour regarder ce qu’il cache : un soutien-gorge qui annonce des promesses folles. Ma langue glisse le long de son cou pour rejoindre sa poitrine. Louisa se cambre et pousse un léger gémissement. J’ose :
« Je peux ?
— Oui ! »
Alors je dégrafe son soutien-gorge et devant moi, enfin, ses seins, dont j’avais tant rêvés. Ils sont magnifiques, ils sont doux, les tétons sombres pointent et je les prends dans ma bouche, je les mordille tandis que Louisa tente de s’agripper au mur. Je suis affamée de son corps, je la veux, je lèche ses seins encore et encore, j’aspire un mamelon, pince l’autre entre mes doigts et elle soupire en gémissant. Je mouille comme jamais et c’est si bon, bordel. Toutes ces années à me contenir, à imaginer des scènes dont je pensais qu’elles n’arriveraient jamais, je suis folle de désir, d’excitation. Ma culotte est déjà trempée. Je l’embrasse à nouveau et c’est elle qui prend le dessus. Elle m’entraîne vers ce qui doit être le salon, et me pousse sur le canapé. Agenouillée au-dessus de moi, elle m’embrasse à pleine bouche, nos salives et nos langues se mêlent tandis mon corps se tend vers le sien. Je lui demande si je peux retirer sa jupe ; elle acquiesce et la vue de sa culotte blanche me rend toute chose. Je glisse sur le canapé tandis qu’elle reste dans la même position. Je suis troublée par la proximité visuelle de son sexe. Je pose un doigt sur sa lingerie qui est aussi trempée que la mienne et caresse sa vulve à travers le tissu. Elle frémit et souffle « continue, Alice ». Alors j’écarte le dernier obstacle entre moi et sa vulve et la vue de sa chatte m’émeut comme jamais, elle est belle, l’odeur m’enivre et je meurs d’envie de plonger ma langue dans cet orifice si tentant. « J’ai envie de te baiser avec ma langue. » « Oh oui, vas-y ! ». J’adore. Je caresse du plat de la langue tout son sexe, j’aspire ses lèvres et je sens la cyprine couler dans ma bouche. C’est fou, tellement fou. Je lèche tout son sexe, tourne autour de son clitoris — il est rouge et tellement gonflé — exerce des mouvements de va-et-vient, et Louisa gémit, et Louisa crie, c’est si beau de l’entendre, de la voir se cambrer. Ma langue vient chatouiller l’entrée de son vagin puis y plonge avec délectation, je lèche tout ce que je peux, je veux tout Louisa, la sensuelle Louisa, l’inaccessible Louisa. Je retourne titiller son clitoris, de manière beaucoup plus directe, insérant deux doigts dans sa chatte – bordel sa chatte, si ouverte, si mouillée, offerte à ma langue et à ma vue, et son odeur, putain — la caressant de l’intérieur, frottant la paroi rugueuse qui, je le sais, peut provoquer des sensations intenses, tandis que je suce son clitoris, que je passe ma langue de plus en plus fort. Elle réclame d’autres doigts, alors je ne me contiens plus et j’enfonce mes doigts le plus loin et le plus intensément possible dans son vagin qui réclame d’être rempli.
« Oh putain, c’est trop bon de te baiser ! » Et tandis que je lèche son clitoris de plus en plus vite, je sens une vague de plaisir monter en moi, alors je baise Louisa de plus en plus fort, j’étale ma langue, et elle gémit, et je sens ma chatte se contracter, je pousse un cri, Louisa aussi, et une grande vague me submerge tandis qu’un liquide gicle de son vagin et qu’elle halète de plaisir. Je jouis de la voir s’abandonner à moi.
Elle tremble, arrête mon mouvement, me demande de la prendre dans ses bras. Alors je la serre contre moi et attends que les battements de mon cœur s’apaisent.
« Oh, Louisa... »
Elle aussi reprend son souffle.
« Alice ? Tout va bien ?
— Oui. Tu es mon plus beau secret. »
****ash Homme
7 Contribution
Bonjour à toutes et à tous,
Je vais coucher là, une expérience passée. J'espère vous emmener dans cette aventure qui me reste à jamais gravé dans ma mémoire :

"Nous avions seulement échangé des messages et des appels téléphoniques; j'avais vu quelques photos d'elle, mais elle n'avait pas voulu en voir de moi. Ainsi, je me suis retrouvé à me rendre chez elle, muni d'une liste d'indications précises pour la retrouver, telles que le code du portail, l'emplacement des clés, ainsi que celui de la porte de son appartement et de sa chambre.

J'ai franchi le seuil de son domicile, retiré mes chaussures et traversé son appartement jusqu'à la rejoindre dans sa chambre. Elle m'attendait à genoux au pied du lit, les yeux bandés, vêtue de sous-vêtements et de bas.

En entrant et en fermant la porte derrière moi, j'ai été saisi par le son de sa respiration haletante. M'approchant d'elle, j'ai commencé à la caresser doucement dans le cou, ce qui a provoqué une réaction électrisante de son corps.

J'ai savouré chaque frisson que mes doigts provoquaient sur sa peau, puis j'ai déposé mes lèvres sur son cou, augmentant son état de réceptivité. Ses lèvres ont rapidement trouvé les miennes, scellant notre passion naissante.

Alors qu'elle se retournait vers moi, nos baisers se poursuivaient, mes mains explorant son dos et suivant les courbes de son soutien-gorge. Mes lèvres revenaient régulièrement à son cou, tandis que mes doigts s'aventuraient à la recherche de l'ouverture de son soutien-gorge à l'avant.

Après plusieurs tentatives, j'ai réussi à ouvrir l'attache avec son aide, dévoilant ses seins magnifiques à mes yeux et à mes mains. Alors que mes lèvres se délectaient de ses seins, mes mains glissaient sur ses épaules, libérant les bretelles de son soutien-gorge et le retirant complètement.

Au fil de nos échanges, j'ai soulevé son corps délicatement, elle se redressa et se leva sur le lit. La saisissant par les hanches, j'ai pris son poids plume et l'ai déposée délicatement sur le dos, suivant chaque mouvement avec précaution.

Mes mains ont exploré chaque centimètre de son corps, caressant ses cheveux, son cou, ses seins. Elle a écarté ses jambes pour me permettre de les caresser, mes lèvres se posant sur ses tétons pendant que mes doigts découvraient son string trempé.

Je l'ai caressée à travers le tissu, ses mains m'attirant vers elle avec passion. Nos échanges de soupirs enflammaient l'atmosphère, et j'ai progressivement retiré le tissu pour un contact direct.

Mes doigts entre ses lèvres humides provoquaient des sursauts et des mouvements de bassin incontrôlés. J'ai descendu lentement mes lèvres le long de son ventre, atteignant enfin son intimité trempée.

Pendant que ma langue explorait son plaisir, un de mes doigts restait à l'entrée de son intimité. Elle a posé sa main sur ma tête, découvrant mes cheveux trop courts pour être saisis.

Mes mouvements de langue et de doigts ont fait monter son plaisir, mes mains serrant ses seins, mes lèvres s'attardant sur les parties les plus sensibles. Alors qu'elle guidait ma tête vers la sienne, mes doigts ont commencé à explorer son intimité, accompagnés de gémissements et de soupirs de plaisir.

À sa demande, j'ai intensifié mes mouvements, sentant son corps se cambrer sous mes caresses. J'ai alterné entre ses seins, sa bouche et son intimité, mes doigts s'enfonçant lentement en elle alors que ma langue continuait son exploration.

Elle a enlacé ma tête, m'embrassant passionnément, alors que mes doigts s'activaient en elle, mes lèvres répondant à ses demandes. J'ai relevé son bassin, accélérant le mouvement, sentant sa jouissance approcher.

Après un long moment d'attente et de préparation, j'ai enfin cédé à ses désirs. J'ai placé mon sexe contre le sien, glissant lentement en elle sous ses encouragements. Nos mouvements sont devenus plus rapides, nos échanges devenant de plus en plus passionnés.

Nous avons changé de position, variant entre différentes positions, suivant ses envies et ses limites. Malgré quelques difficultés, nous avons finalement trouvé notre rythme, nos corps se mouvant en harmonie jusqu'à ce que nous atteignons ensemble l'apogée de notre plaisir.

Après ce moment d'intense connexion, nous avons savouré nos étreintes, comblés par le plaisir partagé. Dans cette bulle temporaire, tout ceci restera notre secret."
******000 Homme
2 Contribution
Bonsoir,
Une nouvelle pour le concours
ELLE :

Toi et moi, cela fait 4 mois que nous nous croisons.
Nos enfants sont dans la même classe, ton fils est le meilleur ami du mien.
Devant l’école tes sourires sont rares, mais ils dégagent une lumière, font naitre en moi une chaleur… Et ta voix…
Mais ton attitude est froide et fermée, difficile de t’arracher un « bonjour », c’est à peine si tu me regarde.
Peut-importe après tout, je suis mariée. Et toi, surement occupé par une grande brune incendiaire…

4 ans plus tard, tu amène ton fils à l’anniversaire du mien, tu sembles me remarquer pour la première fois en franchissant le seuil de ma maison.
Tes yeux se posent sur moi et ton sourire s’illumine, ce sourire qui me réchauffe d’une manière qu’il ne devrait pas.
Ce jour-là, nous n’avons discuté que quelques minutes, mais quel trouble as-tu fait naître en moi…
Quel désir secret as-tu allumé ?
Que penserait ta brune incendiaire si elle savait ce que tu déclenche chez moi…
Bref, ni pensons plus… Vas retrouver ta brune et moi mon mari qui rentre de sa séance de sport…

3 mois plus tard, rentrées des classes, les deux mois de vacances m’ont fait t’oublié.
Je suis sereine pour cette rentrée. La vie suit son train-train, pas de surprise en vue.
Je te retrouve devant l’école en compagnie de ton fils, Tu lui souris…
Ce feu secret, que je croyais éteint s’embrasse à nouveau… Pourquoi ?
Nos regards se croisent un bref instant. Je rêve où ce sourire m’était destiné ?
En tout cas, je brûle plus fort…
Pas le temps de réfléchir, les enfants rentrent,
Nous nous retrouvons à la sortie, faisons quelques pas ensemble sur le trajet qui nous ramène à nos véhicules, échangeant des banalités.
Mais je sentirais toute la journée la brûlure de ta peau sur la mienne lorsque tu as effleuré mon bras pour prendre ton casque de moto…

Mais, tu m’avais caché que tu pouvais aligner plus de trois mots… Régulièrement nous nous croisons devant l’école et discutons…
A la fois pour mon plus grand plaisir, mais également à ma grande frustration, cela dure de plus en longtemps…
Plus je reste en ta compagnie, plus je brûle… Si tu savais l’effet que ta voix à sur moi…
Et le, trop…, rare contact de ta peau…
Dès que je peux, je rentre me soulager…
J’imagine tes mains sur moi, ton souffle dans mon cou… tes lèvres et ta langue me goûtant, me dévorant…
Tantôt, je t’imagine m’utilisant comme bon te semble, tantôt, je m’imagine te prendre en bouche, te faire perdre ton self-contrôle, devenir la déesse que tu supplie de te libérer…

Mais… Pince-moi, tu es célibataire !!
Comment se fait-il que je n’aie pas eu cette information plus tôt !
Et quelle est cette lueur qui s’allume dans tes yeux quand tu me regarde ? Est-ce un désir refoulé, secret que je vois dans ton regard ?
Arrête ! je te rappelle que je suis mariée…
Je ne sais pas si je vais résister longtemps…

Ni tenant plus, nous avons finalement franchis le cap !
Bien que se soit secret, discret, nous fleuretons avec toutes les lignes rouges, quittes à en dépasser quelques-unes…
On peut même dire que nous nous allumons carrément !
Discussions hots, mains baladeuses, regards aguicheurs… Je n’arrive pas à rester en ta compagnie plus de 5 min sans être trempée.
Je suis flattée lorsque je vois l’effet que je te fais
Te voir serré dans ton jean, mettre mes lèvres dans ton cou me donne de plus en plus l’envie de découvrir quel goût tu as…
Ce n’est qu’une question de temps avant que nous franchissions l’ultime barrière…

Aujourd’hui, j’ai décidé de te faire une surprise, je débarque à ton travail. J’ai envie de jouer un peu avec toi…
Jupe, talons, collants, petit haut sexy et le maquillage que tu aimes, rouge à lèvres et mascara...
Je frappe à ta salle de cours et suis accueillis par ta voix autoritaire. Ton « Entrez » me fait mouiller instantanément !
Tu verrais ta tête quand tu me vois rentrer dans ta classe.
Je capte immédiatement ton érection…
De cette voix qui m’excite, tu balance une excuse bidon à tes étudiants et tu m’emmène dans ton bureau…
Alors que tu refermes la porte de ton bureau, je viens me coller dans ton dos
Passe mes mains sous ton maillot, les amène sur ton torse
T’embrasse doucement dans le cou…
• Je ne te dérange pas ? tu as peut-être autre chose à faire ?
• Absolument pas, j’ai tout mon temps pour toi
• Tant mieux, sinon j’aurais du repartir
Tu penche ta tête en avant, j’en profite pour t’embrasser de plus belle, plaquant ma poitrine dans ton dos
Mes main montant et descendant le long de ton torse, jouant avec mes ongles.
Tu frissonne, j’adore ça… L’effet que j’ai sur toi m’excite…
J’enlève ton T-shirt, mes mains jouant avec ton corps, s’arrêtant à la limite de ton jean, mes lèvres dans ton cou, alternant bisous, mordillements…
Je sens ton souffle s’accélérer…
Je finis par déboutonner ton jean, le fait glisser le long de tes jambes, te mords franchement le cou…
Je passe devant toi et t’embrasse langoureusement pendant que mes mains descendent sur ton boxer.
Je quitte ta bouche, descends le long de ton cou, te mordille, mes mains ont glissés dans ton boxer,
Je continue de descendre, embrassant ton torse, mes mains entrainant ton boxer…
Je me retrouve à genoux devant toi, je capte ton regard…
• Qu’est-ce que tu veux ?
• Ta bouche
Si tu savais comme ça m’excite !
Je la prends en mains, fais glisser mes doigts lentement…
Tout en te regardant droit dans les yeux, j’approche ma bouche, te laissant sentir mon souffle, pendant que j’augmente la pression avec mes doigts.
Puis un coup de langue… J’aime ta réaction
Encore un autre, un gémissement de ta part.
J’ouvre plus grand la bouche et je la rentre lentement…
Au moment où je referme les lèvres sur ta bite, tu lâche ton plus beau
• Ho Putain…
je commence à faire de petit vas et viens en jouant avec ma langue…
Tes gémissements m’encouragent à aller plus loin, plus vite,
J’enlève ma main, je la mets plus profondément à chaque aller-retour
j’accélère.
Tes mains se pose sur ma tête, ton bassin commence à bouger…
Je sens que tu n’es pas loin de craquer, je ralentis, capte ton regard.
Tu t’aperçois que j’ai glisser une main sous ma jupe.
Tout en me caressant, je lâche un gémissement…
• Où veux-tu jouir ?
• Dans ta bouche !
J’aime ça !
Je rouvre la bouche, la reprends lentement… Pour refaire monter la pression
J’accélère le rythme petit à petit
Ta bite étouffant mes gémissements
Ta main agrippe mes cheveux, tu pousses ma tête, me force à la prendre tout au fond de ma gorge,
Les larmes commencent à couler,
Je sens ta bite gonflée, prête à exploser,
je m’arrête net, laisse redescendre la pression pendant que je reprends mon souffle
Je joue avec ma langue, fait monter ta frustration
• Je te déteste
• Tu aimes me détester
D’un coup, je la reprends au fond de ma gorge
• Ho putain !
Je fait des vas et viens sur toute la longueur de ta bite, ma main sous ma jupe accélère, mes gémissements toujours étouffés…
Je cale le rythme de ma bouche sur celui de ma main,
Je sens ta bite se gonfler, je te vois cambrer le dos
Tes gémissements sont de plus en plus rapides…
D’un ton autoritaire et chargé d’excitation tu m’ordonne :
• Ne t’arrête pas !
Aucune chance
Je sens mon orgasme arrivé, je sens ton plaisir au maximum
Je me mets à trembler au moment où je sens que tu lâche prise
Je jouis au moment ou tu plaque ma tête contre ton bassin, te vidant complètement dans ma bouche
Je fait encore quelques vas et viens pour tout avaler, profiter de chacun de tes spasmes de plaisirs.
Je me relève, viens t’embrasser
Réajuste légèrement ma tenue, a peine mon maquillage, je veux pousser le jeu jusqu’au bout…
A quel point est-tu prêt à assumer ?
Tu me souris de ce sourire en coin si particulier tout en me raccompagnant à ma voiture, tu m’embrasse une dernière fois…
Tu murmures à mon oreille, de cette voix suave et envoutante :
• J’aurais ma revanche
Voilà… j’ai de nouveau un problème…J’ai encore envie de toi…
Je te tire la langue et te réplique :
• Je te déteste

Nous, ce fût brulant, incendiaire… Nous avons réchauffé l’hiver…
Nous aurions pu continuer comme ça encore longtemps, nous aurions même dû finir ensemble, malheureusement la vie en à décider autrement.
La vie ensemble aurait été tellement excitante, tellement imprévisible, tellement belle, sensuelle…
Mais c’est sans compter son ironie…
Sans toi pour me réchauffer, j’ai froid dans ma cage dorée, pourtant tu allumes toujours ce feu en moi quand je t’aperçois au loin…
Toujours ce besoin de toi en moi…
Un jour peut-être…
En attendant, tu reste mon plus grand et beau secret…
Bonsoir, voici ma participation, je veux bien vos avis avec plaisir ! 😁
Bonne lecture 😉


    Cela faisait seulement quelques jours que l’on s'était rencontrés, tout au plus une dizaine, lors d’une soirée avec une amie en commun. Cette rencontre fut incroyable, mon corps a compris bien avant ma tête que ce qui se passait entre nous était spécial. Dès que je l’ai aperçu au loin, je ne savais plus quoi faire de mes mains, de mes yeux, de mes mots.

Ensuite, mon cœur s'est emballé quand nous avons commencé à parler, c'était fluide, c'était évident, il fallait qu'on se revoie. Sont venus les premiers moments à deux, cette électricité qui flottait entre nous, ce feu qui m'embrasait quand il posait les yeux sur moi, quand ses lèvres attrapaient les miennes, quand sa main m’effleurait. J'ai été sincèrement impressionnée par beaucoup de choses en lui. Mon cœur était exalté par sa manière d'être, ce qu’il a su voir en moi. Et en sa présence je me sentais belle, intelligente, drôle, désirée et aimée.

Ce qui se passait allait bien au-delà des mots, cela transparaissait tout autour de nous, cela nous enveloppait, comme une brume de félicité, et quiconque nous a vus ensemble peut en témoigner. Je n’ai pu compter le nombre d’inconnus qui nous ont arrêtés dans la rue pour nous l'exprimer. Le feu qui nous habitait était flagrant, aussi clair que nos sourires criaient notre bonheur. Ces moments suspendus ont pu être consumés lorsque nous avons pu être en intimité lui et moi. Encore une fois, c’était évident, nous n’avions pas besoin de réfléchir, de chercher, de se poser de questions. Nos mains trouvaient le chemin de l’autre, nos bouches haletaient de concert et nos corps se parlaient d’un langage qu’eux seuls pouvaient comprendre.

Il était évident pour moi que cette histoire n’était qu’à son commencement, et que nous avions encore des centaines, des milliers, des millions de merveilleux moments que nous allions partager. Nous avions devant nous des centaines de discussions, de baisers, des dizaines de grasses matinées câlines, des centaines de fous rires, et des milliers de caresses, de sourires, de partages, de découvertes, de repas et de petits déjeuners au lit, de regards, de mots, des disputes même.

Alors quand il est arrivé chez moi ce jour-là, jamais je n’aurais pensé que c’était la dernière fois que mes yeux se poseraient sur lui, que ses lèvres dévoreraient les miennes, que nos corps nus se mélangeraient dans cette danse frénétique et pourtant si harmonieuse. Aurais-je agi différemment si j'avais su ? Peut-être... Peut-être aurais-je alors tout fait pour le retenir, pour le convaincre de ne pas tuer dans l'œuf ce qui nous arrivait. Peut-être même que si je l'avais su, je n'y aurais tout simplement pas cru. De toute façon, je n'aurais pas moins profité de ce moment, écouté les battements de son cœur, ravie du bonheur qui m'envahissait.

Son message disant qu’il est là arrive sur mon téléphone, je descends de mon appartement car il a son vélo à ranger dans le local. Arrivée au rez-de chaussée, je le vois par la porte vitrée. Il ne m’a pas encore vue, je peux donc l’observer quelques secondes avant qu’il ne m’aperçoive et qu’un sourire illumine son visage. On s’embrasse doucement, je le respire dans une étreinte puis on range son vélo. On passe ensuite la porte de chez moi, qu'on referme doucement derrière nous. Se sentant maintenant libres, et ne risquant plus d’être vus, nos retrouvailles deviennent un peu plus passionnelles. Il me prend le visage, je goute à sa langue et nos bassins se pressent. La chaleur monte d’un cran et il glisse ses mains le long de mon dos jusqu'à caresser mes fesses. J’en profite alors pour glisser mes mains sous son t-shirt et toucher la chaleur et la douceur de sa peau… Il s'éloigne de quelques centimètres me paraissant des kilomètres, et s’excuse d’être mouillé de transpiration, je l’embrasse à nouveau pour le faire taire, puisque sa transpiration et l’odeur de sa peau allument un feu encore plus incroyable en moi. J'ai une pensée amusante en me disant que c'est la première fois que l'on tient si peu de temps avant que cela dérape...

On se dirige très vite dans ma chambre, pour se consumer enfin de ce feu qui nous habite. Et là, il me glisse à l’oreille qu’il s’est touché la veille en pensant à moi, qu’il a eu des visions, des fantasmes de ce que nous faisions lui et moi et que cela lui a beaucoup plu. Tout en me poussant allongée sur mon lit, il me dit que c’est un peu hard et me demande si je suis d’accord qu’il me le dise. Evidemment que je veux savoir, je veux savoir ce qu’il a imaginé de nous et qui l’a excité. Alors tout en me retirant mon pantalon, mon chemisier ayant déjà disparu dans la bataille, il m’explique qu’il m’a imaginée à genoux devant lui et qu’il répandait son excitation ultime sur moi et qu'à cette idée, sa jouissance était intense. Ses mots m’embrasent de plus belle, et il retire ma culotte, dernier morceau de tissus qui séparait nos peaux.
      
C’est la période du mois un peu plus délicate pour moi, mais il s’en moque et je l’adore pour ça. Pas dérangé le moins du monde, il se risque même à passer sa langue sur les lèvres gonflées de mon intimité et je ne peux retenir un gémissement en sentant la douceur et la chaleur de sa langue sur moi. Enfin, il me pénètre et il me faut très peu de temps pour atteindre un orgasme fulgurant qui me laisse tremblante et un peu sonnée, ailleurs. De son côté, je le sens un peu fatigué, je lui propose donc une pause douche, il faut dire que nous sommes couverts de mes fluides corporels… Nous allons donc à la douche, et mélangeons à nouveau nos langues et nos mains. Nous sortons assez vite, mus par cette excitation qui nous dévore à nouveau.

Je me rappelle alors ses mots, son fantasme et je brûle d’envie de lui faire plaisir et de nourrir ses prochains moments de plaisir solitaire. Je l’entraîne donc dans ma chambre et je lui fais comprendre que je veux prendre son sexe dans ma bouche. Il me demande de me mettre à genoux, je pose délicatement mes jambes sur mon tapis qui est tout doux sous mon corps. Il est debout, devant moi, le regard brûlant de désir, déjà très tendu rien qu’à l’idée de ce qui va se passer. Je plonge mes yeux dans les siens et je le vois comme noyé, un peu loin d’ici. Je commence à le lécher doucement, tout en le tenant à la base. J’attrape ses fesses que je sens se tendre sous mes mains. Je le vois gémir, grogner, et je ressens une petite satisfaction, j’ai envie de l’emmener très haut et très fort.

Je le prends alors tout entier dans ma bouche, jusqu’à sentir la base de sa queue au bord de mes lèvres et son gland au fond de ma gorge, je l’entends à nouveau pousser un grognement. Je l’attrape avec ma main, il me demande de déposer ma salive, ce que je fais. Je peux alors l’attraper de manière plus fluide en le faisant bouger tout entier et je sens son excitation à son maximum. Tout en faisant des mouvements de va-et-vient avec ma main, je tapote son gland sur ma langue, et j’alterne entre le glisser dans ma bouche et mes mouvements de main. Je lèche aussi ses bourses du bas vers le haut, jusqu'au bout de son sexe. Je le sens se tendre de plus en plus fort et je perds parfois son regard qu’il ne peut maintenir. Il me prévient alors de sa proche jouissance, à cet instant, je ressens une grande satisfaction, une excitation très forte et je continue mes mouvements sans perdre le rythme car je tiens à ce que son plaisir soit maximal. Il laisse enfin exploser son orgasme, il grogne très fort, et sa jouissance se répand sur ma gorge et mes seins nus. A cette vue, il écarquille les yeux et grogne encore plus fort. Je me sens pleinement satisfaite d’avoir pu réaliser en vrai ce que son imaginaire avait élaboré.

Il réatterrit doucement, je l’embrasse délicatement et nous retournons sous la douche. En sortant, je le prends dans mes bras, respire son odeur au creux de son cou et lui glisse qu’il pourra repenser à ce moment lors de ses prochaines caresses solitaires, de quoi nourrir ses pensées érotiques à mon égard. Nous ne nous sommes plus jamais revus après cela, alors j'aime à imaginer que parfois, il y repense, et qu'il fait appel à ses souvenirs, ses fantasmes pour nous voir à nouveau dans ce feu, ce partage, dans le plus grand des secrets.
Photo de profil
*********imait Femme
19 Contribution
Auteurs de sujet 
Citation de ****ok:
Oh ! Intéressant ! Si j'ajoute artificiellement "secret" à la la fin d'un récit déjà publié ici, c'est valide ? ^o^

Littérature érotique: [Récit] Emprise

Plus sérieusement, y-a-t-il une limite de mots ? Si j'arrive à lutter contre mon petit démon et à trouver du temps, j'essaye de participer.

Bonjour !
Et non, je te propose plutôt d'écrire un texte inédit spécialement pour le concours. Merci,😉

Il n'y a pas de limite de mots, c'est libre. Mais attention à ne pas écrire un roman et a ne pas perdre le lecteur. On attend ici plutôt des petites nouvelles.
Gabriel
• Gabriel !
• Gabriel par ici !
• Gabriel ! For Vogue US, turn right !
• Gabriel !

Je me hisse sur la pointe de mes talons pour apercevoir l’acteur. Je ne devine que l’arrière de sa tête et un morceau d’épaule, dévoilés par saccades à travers la foule, les fans, les photographes, et le crépitement aveuglant de leurs appareils photos.

Déçue du spectacle, je retourne à ma précédente activité : terminer mes repérages avant le début du chantier.
Demain, le Festival de Cannes ferme ses portes, mais en coulisses, la rénovation de son Palais est sur le point de commencer.
Demain, je présenterai les plans des travaux de rénovation du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes aux investisseurs et aux élus locaux. Enfin mon supérieur hiérarchique s’en chargera. Moi je tiendrai les plans, en pointant du doigt, ou marquant d’une bombe de peinture, tantôt une porte à remplacer, tantôt une cloison à abattre…
Autant de points d’intérêt qu’il me sera utile de connaître et reconnaître demain.

Je plisse les yeux pour chercher le coin de mur qui m’intéresse, mais les flashs m'éblouissent.

Dans un autre contexte, j'aurai sûrement apprécié être au cœur de l’effervescence de Cannes, aux pieds des marches et du tapis rouge.
Mais ma tenue ne trompe pas. Je ne porte pas de robe de soirée ou de rivière de diamants. Pas non plus de badge d’accréditation. Ni même un élégant uniforme d’hôtesse.
Non, je suis vêtue de mon plus beau gilet fluo, les bras encombrés de rouleaux de papier et de photocopies diverses. Je travaille, un samedi soir, en parfait contretemps avec la valse qui m’entoure.

Mes oreilles bourdonnent encore des stridents « Gabriel ! » hurlés par les photographes, mais la foule est maintenant calmée.
Gabriel et ses cinq nominations sont partis s’asseoir à l’intérieur, et les invités restants suscitent moins d’émoi.

J’aurai aimé voir ses films, et comprendre l’engouement qu’il soulève. Mais les études d’architecture laissent peu de place aux loisirs et à l’oisiveté.

Je fais signe à l’agent de sécurité qui m’accompagne que j’ai fini d’examiner les extérieurs. Il ne me reste plus que trois pièces à visiter avant de pouvoir rentrer me coucher.

• Vous ne pouvez pas aller là madame.

Je me retourne vers le vigile, interloquée.

• Pardon ? Je n’en ai que pour quelques secondes, j’ai seulement besoin de prendre une photo du plafonnier.

L’agent de sécurité croise les bras sur sa poitrine.

• C’est un salon VIP, personne ne peut rentrer.
• J’ai demandé tous les accès, j’ai prévenu que je devais voir cette salle…
• J’ai reçu des instructions très claires.

Je fourrage dans mon enchevêtrement de feuilles, et brandis fièrement mon autorisation, signée par le responsable de la sécurité du Festival.
Le vigile y jette un œil, avant de froncer les sourcils et de secouer la tête.

• Mes instructions viennent de plus haut. Et datent d’il y a une heure.

Je soupire, épuisée.

• Écoutez, j’ai des papiers en règle et j’ai besoin de cette photo ce soir. J’ai sommeil, j’ai juste envie d’en finir au plus vite et de franchir cette porte.

Ma détresse lui arrache un sourire, et il se saisit de mon autorisation.

• Je vais en parler avec le responsable de la sécurité. On va peut-être trouver une solution. Attendez moi là. Et n’espérez pas ouvrir cette porte en mon absence, elle est fermée à clé.

Je cherche désespérément une chaise pour m’asseoir, ou un verre d’eau, mais la pièce où je me trouve est vide. Sans le vigile pour m’escorter et mon autorisation papier, je ne peux aller nulle part.
Cette situation est très inconfortable.
Je décide de prendre des photos des portes en attendant. Ça ne me coûte rien, ça m’occupe, et ça pourrait m’être utile.

Mais j’entends des bruits de pas. Si c’est le vigile, il a fait vite. S’il s’agit d’un agent, il pourra peut-être m’apporter de l’eau.

La porte que je suis en train de prendre en photo claque et s’ouvre sur un couple gloussant et froufroutant. Pendant un instant, personne ne s’aperçoit de ma présence. Puis un regard étrangement familier se pose sur moi. Mon doigt se repose machinalement sur le déclencheur.

« Clic ».

Gabriel, l’acteur vedette qui a séduit le monde entier, la cravate défaite et les cheveux en bataille, me fixe, la main glissée sous la robe d’une petite femme rousse.
Plusieurs secondes s’écoulent avant que toutes les informations ne parviennent à mon cerveau.
Une en particulier finit par se frayer un chemin. La petite rousse a trente ans de plus que Gabriel, et fait partie du jury de la compétition.

Malgré moi, mon expression se fait moqueuse.
Celle de Gabriel - et de la juge rousse - est désormais apeurée.
La femme quitte ses bras et s’enfuit. Lui reste figé, la bouche ouverte, les yeux fixés sur mon téléphone.

Il fronce les sourcils. Mon sourire s’accentue d’autant.

• Quel est votre prix ?
• Pardon ?
• Votre prix. Pour effacer vos photos.

Mon sourire se teinte d’un soupçon d’incrédulité. Suis-je vraiment sur le point de faire chanter l’acteur le plus séduisant de sa génération ?

Je n’ose y croire. Pourtant c’est bien son regard, terriblement familier, qui est posé sur moi. Ses yeux bleus sont animés par un mélange de peur et de colère. Une association délicieusement bienvenue, qui me donne soudain envie de le dévorer.
Je continue mon examen. Sa bouche, contractée en une ligne fine, semble faite pour être mordue.

Il a fait plusieurs pas vers moi, et j’entends son souffle, irrégulier. Son cœur bat sûrement à tout rompre... Passer de l’excitation à la stupeur est éprouvant.
Je veux écouter les battements de son cœur désormais. Sentir que ma présence l’affole. Goûter sa colère…

• Je ne pratique pas le chantage. J’ai des passe-temps plus honnêtes…

Il hausse les sourcils.

• Comme attendre, tapie dans une pièce, de surprendre des acteurs en plein ébat ?
• Seul le modèle de la porte m’intéresse sur cette photo. Le reste vous regarde.

Il n’a pas l’air de me croire, et sa méfiance me fait naître une idée.

• Par curiosité, si je voulais vous faire chanter, que seriez-vous prêt à donner ?

Son expression se métamorphose immédiatement. L’homme qui me fait face à tout du prédateur sexy, personnage qu’il doit jouer au moins cent fois par jour, à chaque fois qu’il rencontre une femme ou une caméra.
Il accompagne son sourire ravageur par un nouveau pas dans ma direction, mais je prends les devants et avance à mon tour.

J’oublie qui nous sommes. J’oublie que je suis en tenue de chantier. Je laisse mes plans et mes documents tomber au sol.
Et plante mon regard dans le sien.

• Ce n’est pas ce que je veux. Pas comme ça…

Il me dépasse d’une tête, mais je tiens bon. Je veux le voir se troubler.
J’ai perdu tout sens commun. Je me sens auréolée d’un pouvoir qui m’emplit et m’enivre. Je veux le faire mien.

Son expression est encore perplexe. Il hésite. Il n’est pas sûr de comprendre. Il est surpris.

Je pose alors mes mains de chaque côté de son cou, et pince sa cravate entre mon pouce et mon index. Lentement, lui laissant tout le temps de m’arrêter s’il le souhaite, je tire sur sa cravate pour le faire ployer.
Il ploie, lentement. Sa surprise laisse place à autre chose. Un mélange de lutte et d’abandon.

Mes lèvres frôlent désormais les siennes, et je marque l’arrêt, en relâchant ma prise. Je lui laisse le choix de reculer. S’il le veut.
Mais il n’en fait rien.

C’est un sourire vainqueur que je viens plaquer contre sa bouche.
Je l’embrasse.

Mon baiser est léger. Déstabilisant. Je conclus ma caresse par une morsure, nette et profonde, dans sa lèvre inférieure.
Il tressaute, mais ne recule pas.
Sa respiration ne s’est toujours pas calmée. Au contraire, elle s’intensifie.

Il a compris.

Je ne retire pas mes vêtements, pas même mon gilet fluo. Mais je défais le premier bouton de mon pantalon, et m’assois sur une table.

Il comprend. Il s’approche.

Son expression si pure, et désormais si franche, enflamme mon ventre. Il dégage une innocence nouvelle.
Il ne joue plus.

Cette vision me déstabilise à mon tour, et j’ai soudain envie de le prendre tendrement dans mes bras.
Mais ce n’est pas ce qu’il veut.

• Gabriel.

Il lève ses yeux sur moi, dans l’attente.
Mon regard s’accroche malgré moi à la fourche de son pantalon de costume. Le fin et soyeux tissu est manifestement distendu. Je n’ose imaginer ce qu’il renferme.
J’étouffe un gémissement. Il se distend encore. Se presse contre l’étoffe.

• À genoux.

J’essaie de conserver une voix inflexible.
À mon grand bonheur - et à ma grande surprise - il s’exécute, docile.

Il pose un premier genou à terre, et je fais glisser ma fermeture éclair.
Il pose le second, et j’écarte les pans de mon jean.

Je plonge ma main dans ses cheveux déjà décoiffés, et l'attire contre moi. Je presse son visage entre mes jambes, avec une certaine rudesse.

Il ne s’en offusque pas, et inspire mon odeur à pleins poumons.
Il commence à embrasser le coton de ma culotte, et je le laisse faire.

Déjà, ma maîtrise flanche. J’essaie de le dissimuler, de fermer les yeux pour me calmer, mais mon corps est déjà trop sensible.
Mon intimité se gorge d’humidité contre sa joue, et la sensation m'électrise. Je suis trempée, trop vite.
Des glapissements m’échappent involontairement, et l’attitude docile de Gabriel devient féline.

Il pose sa langue chaude sur le tissu, et m’arrache un gémissement sonore.
Sa bouche remonte sur mon bas ventre, ses dents agrippent le rebord de ma culotte.
Aidé de ses mains, il fait glisser mes vêtements sur mes hanches, dévoilant mon sexe nu.

Le sourire sur ses lèvres n’a plus rien d’innocent. Ma respiration haletante et mes gémissements n’ont plus rien de dominant.

Sa bouche affamée se plaque contre mon intimité, et me lape avec dévotion.
Il boit à ma source, et inonde à son tour mon clitoris de salive.
Sa langue est brûlante. Ma prise dans ses cheveux faiblit.

Son regard me provoque, moqueur. Il a déjà gagné. Il entend en profiter.

L’adorable impertinent me délaisse un instant pour glisser deux doigts dans sa bouche. Il me défie d’un regard, que je peine à soutenir.
Ma tête bascule en arrière quand il enfonce un premier doigt. Il trouve immédiatement le point qui me fait me cambrer, et introduit l’autre doigt.
Sa langue retrouve mon clitoris, et la combinaison achève de me faire couler. Un premier cri franchit mes lèvres.
Je n’ai plus aucune maîtrise de mon corps.

Il accélère, mon orgasme est déjà imminent.

• Donne moi ton téléphone.

Je proteste mollement, mais le laisse le sortir de ma poche.

• Le code.

Je lui donne.

• S’il te plaît…

Il hausse un sourcil, ravi de sa victoire. Il reprend sa place entre mes jambes. Si je n’avais pas autant envie de jouir, je le remettrais proprement à sa place.
Mais tous mes neurones sont connectés à sa langue et à ses doigts.
Il bouge frénétiquement en moi, et mon corps commence à trembler.
J’agrippe le rebord de la table de toutes mes forces.
Je lutte encore un peu. Je ne veux pas craquer si vite. Mais ma volonté vole en éclat. C’est trop.
J’explose, je crie. Je crie fort. Beaucoup trop fort.
Gabriel rit entre mes cuisses, les cheveux plus décoiffés que jamais, et la bouche luisante.

• Les murs ne sont pas isolés, tu sais ?

Je sais… c’est écrit sur mes plans.

Gabriel se redresse et m’embrasse, me laissant me goûter sur ses lèvres.
La sensation est indécente, et le feu dans mon ventre n’a pas faibli.

Nos regards se perdent l’un dans l’autre avec intensité.

Soudain, un tonnerre d’applaudissements retentit.
Quand le téléphone de Gabriel se met à sonner, il se fige.

• La Palme !

Il s’essuie la bouche d’un revers de main après m’avoir gratifié d’un dernier baiser, et court dehors.
Je me rhabille en hâte, et suis le chemin qu’il a pris.

J’atterris, estomaquée, au beau milieu de la cérémonie de remise de la Palme d’or, dissimulée dans la pénombre du public.
Gabriel court encore, mais il a déjà atteint le côté de la scène.
Toute la salle est levée.

Sur le grand écran, le film qu’il a co-réalisé, et dont il joue le rôle titre est affiché.
Le maître de cérémonie lui tend la Palme d’or. Incrédule, je regarde Gabriel s’en saisir, les cheveux plus décoiffés que jamais, les yeux brillants et la cravate de travers.
Il fait un clin d’œil dans ma direction avant de commencer son discours, et j’aime à penser qu’il m’est destiné.

J’assiste en silence à ce spectacle, sans vraiment en croire mes yeux.

Soucieuse de ne pas être surprise ici sans autorisation, je repars par là d’où je suis venue.

Le vigile n’est pas encore revenu, tout va bien.

J’examine mon téléphone. Mes photos n’y sont plus. Il se met à vibrer. J’ai reçu un message d’un numéro inconnu, accompagné d’une photo de moi, en plein orgasme, le visage de Gabriel clairement visible.

« Je n’ai pas l’intention de te faire chanter… mais que serais-tu prête à faire pour que je supprime cette photo ? »

Il s’est auto-envoyé un message depuis mon téléphone, pour avoir mon numéro.
Je souris, sans oser croire à ce qui vient de m’arriver.
J’aimerais crier à la terre entière que le prodige du cinéma français a une langue divine.
Mais personne ne me croirait.

Mieux vaut-il parler et n’être pas crue, ou bien garder au fond de moi le plus fou des secrets ?
******ies Couple
287 Contribution
Voici notre petit cadeau pour texte avec un petit exercice de style !

Bonne lecture à toutes et tous !

On ouvre la porte de ce club que tu m'as proposé de visiter pour mon anniversaire.

J'ai tout de suite accepté.

En arrivant, tu me souffles à l'oreille que tu m'as réservé une surprise spéciale.

L'hôtesse d'accueil me prend par la main et m'explique que je vais devoir me déshabiller et m'installer sur une table de massage.

Elle me bande les yeux. Je sais que tu lui as expliqué mes goûts et envies.

Musique d'ambiance de relaxation.

Elle m'accompagne jusqu'à la table de massage.

Je m'allonge dur le dos.

Elle m'explique que maintenant, des personnes vont venir me masser, disposer de mon corps.

Cette évocation fait naître en moi une excitante pensée.

Je sais que tu seras juste à côté, à profiter du moment. Sûrement même, te donner du plaisir en me voyant.

Une bouche se pose sur mes jambes et commence à m'embrasser de manière extrêmement sensuelle.

C'est autant agréable qu'excitant. Je me laisse aller à ces baisers

Ils montent le long de mes cuisses et viennent jouer à la limite de mon sexe.

Ma respiration se perturbe.

Je constate que ces baisers en jouent. Ils ont compris que ces contact m'excite énormément.

Ils jouent autour de mon sexe, mais ne le touchent toujours pas. Intérieurement, j'ai envie que ça se prolonge et en même temps, j'ai envie qu'ils aillent au contact de mon sexe et commence à s'en occuper.

Ils remontent encore. Je les sens maintenant partout sur moi.

La sensation de plaisir m'envahit encore plus. Ma respiration se saccade.

C'est tellement excitant de sentir ces baisers sur moi.

J'espère que tu prends ton plaisir en me voyant.

Je t'imagine jouir. C'est de plus en plus excitant.

Les baisers remontent vers ma gorge. Hmmmm quel intense plaisir se répand en moi.

Je sens la bouche s'approcher de mes oreilles. Je sens que je ne vais pas tarder à jouir.

Puis les baisers redescendent vers mon sexe.

Je sens dessus cette langue venir le découvrir

Je suis en complète fusion.

Intérieurement, je veux que ça accélère, je veux que ça reste comme ça pour l'éternité.

Un mélange d'émotions, de sensations s'emparent de moi.

La langue joue de plus en plus avec mon sexe.

L'extase s'empare alors de moi.

Je jouis. C'est puissant ! Intense !

Une vague me submerge.

Je me sens sombrer. C'est tellement bon !

Je sais que tu as joui en me voyant.

La langue s'éloigne de mon esprit embrumé par cet orgasme puissant.

L'hôtesse revient vers moi et m'annonce que quand ça ira, je pourrai me relever et te rejoindre.

Le temps me paraît interminable, mais l'énergie me revient.

Je me relève.

Je te rejoins.

Je t'embrasse avec passion et te remercie pour ce moment autant doux, sensuel qu'intense et puissant.

Tu me souris.

Nous repartons main dans la main et me dis que j'ai de la chance de t'avoir dans ma vie.

Je te dis que définitivement, pour toi, je n'ai aucun secret.
****yg Homme
1 Contribution
Voici ma contribution... J'ai essayé de raboter un peu pour que ce ne soit pas trop long, je publierai à l'occasion une version longue sur le forum *zwinker*

*

Dans le miroir je ressemble à une ado rebelle, avec ses cheveux aux reflets roses, son regard brillant de défiance et, je m’en passerais bien, les boutons sur les joues. « Je les vois pas, tes boutons », aiment me répéter Tom. J’aimerais bien ne pas les voir non plus.
Mais à part eux, ça va, je suis plutôt mignonne.
Est-ce qu’on pourrait deviner que sous cette bouille malicieuse, presque enfantine malgré mes 30 ans, se cache une sacrée… J’ai envie de dire salope. C’est triste, aucun autre mot ne me vient à l’esprit pour désigner une femme qui a des fantasmes décalés, des perversions. « Coquine », c’est vraiment trop ridicule. « Nymphomane », beaucoup trop énervant lorsque l’on connaît l’histoire de ce mot. Non, je préfère salope, qui a le mérite d’être un peu excitant. Et c’est ce que je suis, excitée.
Je suis une salope excitée.
Excitée par mon propre visage, mon propre regard, dont l’innocence ne trahit pas une seconde ce que ma bouche vient de faire. Je passe mon doigt sur mes lèvres si douces, si sages en apparence. Je le glisse jusqu’au coin des lèvres, j’imagine qu’il m’en reste un peu, une légère goutte pas encore sèche, à essuyer du revers de la main, et ça m’excite. Le goût est encore bien là, la sensation du gland que j’enroule avec ma langue.
« Camille, t’es une sacrée salope... » je lance à mon reflet dans le miroir.
Mon bassin s’embrase.
J’ai très envie de me toucher, là, tout de suite, devant ce visage si pure et pourtant si sexuel, déviant, pervers, si salope. Mais il faut que je résiste. Il faut que j’attende Tom. Attendre ne rendra que mon orgasme plus puissant.
Je jette un œil impatiente à What’s App.
« J’arrive », son dernier message date d’il y a 15 minutes. Il ne devrait plus tarder.
Je remonte un peu le fil de la conversation, jusqu’au « moi aussi, je l’ai fait ». Il y a seulement 30 minutes. C’est encore plus récent que moi.
La simple lecture de ce message provoque un nouvel embrasement, une nouvelle explosion entre mes jambes. Pourtant, je ne peux réprimer une certaine jalousie à imaginer la tête de Tom entre les jambes d’une autre. Peut-être que cette jalousie se réveillera plus tard, plus vive, plus douloureuse, mais pour l’instant elle ne vaut rien contre l’excitation d’imaginer son goût, sa langue contre la mienne, nos deux bouches si salopes à nouveau profondément réunies. Je sentirai un petit goût inhabituel, un autre fluide inconnu au milieu de sa salive et, surtout, lui aussi sentira un goût nouveau, il léchera tout le pourtour de mes lèvres, toutes les potentielles traces de sperme séché. Je lui goberai sa langue, absorbant la moindre trace de cyprine, le moindre goût de… De quoi exactement ? Quel goût ça aura ?
Je n’en sais rien, et il faut que j’arrête d’y penser maintenant. Je suis tellement excitée que je vais finir par jouir sans me toucher... Et après tout, pourquoi pas ? Pourquoi l’attendre ? Je pourrais me masturber là, rapidement, frotter ma vulve contre la table du salon, juste un petit coup ?
Non. C’est encore mieux d’attendre. J’arrache mon regard du miroir et essaye de penser à autre chose.
Mais je ne peux pas. Tout mon esprit est occupé par ça. Et tant que je n’aurai pas roulé une pelle à Tom, tant que je n’aurai pas joui, deux fois, cinq, dix fois, je ne pourrai pas arrêter d’y penser.
Il faut juste y penser autrement, sinon je ne pourrai pas tenir une seconde de plus. Arrêter de penser à la langue de Tom qui… j’ai dit d’arrêter !
Je peux me concentrer sur ce que je viens de faire, plutôt. C’est excitant aussi, mais sûrement moins que d’imaginer le goût de la salive de Tom.

Le gars que j’ai trouvé était parfait. Je n’osais plus y croire.
« C’est facile pour toi, tu demandes à n’importe quel mec dans la rue et il sera OK » arrête pas de me dire Tom. N’importe quoi, vraiment une remarque de mecs. Ouais, des gars qui diront « oui » facilement, y’en aura plein. Mais, déjà, j’ai absolument pas envie de pomper le premier venu dans la rue. Ensuite, faut trouver un type qui te comprenne, qui te respecte. Il me fallait trouver un plan Q respectueux, un type mignon avec qui je me serais sentie à l’aise, avec qui j’aurais pu m’amuser quand Tom n’était pas là, sans qu’il ne veuille s’immiscer dans notre relation, prendre trop de place dans ma vie. Un type qui respecte mon aversion pour la pénétration, qui n’essaye pas de me forcer à quoi que ce soit. À qui j’aurais pu livrer mes fantasmes décalés sans me sentir jugée… Un Tom bis, en somme. Et un type qui recouvre tous ses critères, ça ne court pas les rues.

Puis il y a eu le grand gars du métro. « Celui qui monte à Empalot et descend à François Verdier » comme je l’appelais avant de connaître son prénom. Ça fait des semaines que je l’observe, sa grande silhouette voûtée, sa peau mat, ses yeux clairs, et surtout ce visage si doux. Au début je ne pensais même pas à lui pour réaliser mon fantasme. Peut-être que je voulais le préserver, ne pas le mêler à ça. Le garder pur dans ma mémoire. Continuer à imaginer sa vie, son métier, ses études... Continuer à le trouver mignon sans qu’il ne se passe rien de plus.
Finalement j’ai osé. Je revois son air surpris, son regard si innocent lorsque je lui ai glissé le petit mot dans sa main. Cette incrédulité le rendait si craquant. Je m’en suis mordu les lèvres, en priant un instant pour qu’il n’ouvre jamais ce papier, pour qu’il le jette à la première poubelle en sortant du métro. Qu’allait-il se dire de moi ?
Je l’ai laissé sortir à François Verdier, en priant pour qu’il ne décide pas de rester dans le métro, qu’il ne se mette pas à lire le mot sous mes yeux. Je lui ai donné le mot un vendredi, pour lui laisser le week-end pour réfléchir. Ça m’a surtout laissé plus de temps pour me traiter d’idiote.
« Pourquoi t’as fait ça ? » je me disais en boucle, « Maintenant tu n’es plus juste une fille mignonne dans le métro, tu es la salope qui a envie de sucer le premier venu. Il ne va plus jamais te regarder, c’est sûr. Pire, il ne prendra plus le métro, tu ne le verras plus jamais. »

Mais lundi il était là, il est de nouveau monté dans le métro à Empalot. Il m’a lui aussi donné un petit mot, simple, sobre : « J’accepte », ponctué de son numéro. Le plus excitant ? Son regard. Ses yeux, son expression n’avait pas changé d’un poil. Toujours aussi beau, toujours aussi doux, intense. Je me suis imaginée le sucer là, tout de suite, dans la rame de métro, mes yeux plongés dans les siens.
« Au fait, je m’appelle Loïc » m’a-t-il dit avant de sortir à François Verdier.
«Voilà, je connais ton prénom, je vais bientôt connaître ta bite, le mythe s’effondre » j’ai pensé sur le moment. Pourtant, ça m’a excité. Je me suis imaginée dire à Tom : « J’ai sucé Loïc » ou plutôt « Tu veux goûter la bite de Loïc ? ». Peut-être que Tom a léché une Hélène, une Marie, une Aïsha. Et on réunira Loïc et Aïsha. On mélangera leur fluide séminal, on les fera baiser sans qu’il ne le sache.

Lorsque je suis sortie du métro à mon tour, j’ai prévenu Tom, qui m’a dit que lui aussi avait un plan. C’est là que l’excitation a soudainement commencé à monter. Quand tu comprends que ton fantasme va enfin être mis à exécution, que ce n’est plus qu’une question de temps, de jours. Que ça sera jeudi soir.
Soudain, tout s’organise autour de « l’évènement ». Avec Tom on ne parlait plus que de ça, même lorsqu’on était silencieux ou qu’on parlait d’autre chose, on parlait de ça quand même. Dans les sous-entendus, dans les regards embrasés que nous nous lancions. Dans nos masturbations mutuelles, si intenses… Et surtout dans le mystère : lui ne savait rien de Loïc, moi je ne savais, et ne sais toujours rien de celle qui a eu la chance d’avoir la langue de Tom dans sa chatte.
Lui ne sait pas qui est Loïc. Il ne sait pas que je l’ai rencontré dans un métro, que je l’ai contacté avec un petit mot, qu’on s’est envoyé des SMS toute cette semaine. Que je suis allée chez lui, à François Verdier, après le boulot. Qu’on a papoté un peu, bu un coup pour se détendre, mais que finalement tout est allé très vite. L’alchimie était là, l’envie était là, l’excitation, tout. Pour être honnête, j’ai très peu de souvenir de l’avant, de ce dont on a discuté, de ce que l’on a bu. J’ai l’impression d’avoir franchi le pas de la porte et d’avoir eu son sexe entre mes lèvres la seconde d’après.
Le premier souvenir net que j’ai, c’est cette belle bosse déformant son pantalon. Dès que je l’ai vue je me suis agenouillée, puis j’ai pris mon temps pour ouvrir sa braguette, défaire sa ceinture, faire glisser le jean sous ses genoux. J’ai commencé par le prendre en bouche à travers le caleçon. Je tâtais des lèvres ses testicules, son membre, son gland. J’ai léché jusqu’à ce que le tissu soit aussi trempé que ma culotte.
Puis, enfin, j’ai commencé par retirer son caleçon avec les dents. Quand j’ai vu que c’était trop galère, je l’ai retiré d’un grand coup avec mes mains, je n’en pouvais plus d’attendre, je voulais sa bite en bouche, là, tout de suite. Je n’ai pas pris le temps de regarder son gland, je l’ai tout de suite gobé, et ce n’est qu’une fois sur ma langue que j’ai compris qu’il était maculé de pré-sperme. Ça m’a excité encore plus, j’ai eu envie de me toucher en même temps, je l’ai peut-être fait d’ailleurs, juste le dos de ma main serré entre mes cuisses, comme pour contenir l’explosion de mon clito. De l’autre main, j’ai commencé à lui caressé les bourses. Elles étaient lourdes, poilues, bien plaines. J’ai imaginé qu’il ne s’était pas masturbé depuis une semaine, en prévision de ce moment. Qu’il avait tenu à me réserver le plus de sperme possible. Cette simple pensée m’a excité encore plus, j’ai accéléré mon mouvement de va-et-vient. Il était un peu gros pour ma petite bouche mais je m’en fichais, j’étais prête à m’ouvrir plus que je ne l’ai jamais été pour faire glisser ce gland entre mes lèvres.
Il gémissait. Il gémissait divinement bien, il était divinement sexy. Sa grande main chaude s’est posée sur ma tête, caressant mes cheveux, sans forcer… Lorsqu’il a commencé à gémir un peu trop, j’ai ralenti la cadence, sorti le gland de ma bouche. J’ai parcouru toute sa bite avec ma langue, de la base au gland, avant de la rependre entre mes lèvres. J’ai accéléré à nouveau, tout en caressant ses bourses, retirant ma main de ma culotte pour le branler. Je n’en pouvais plus, je voulais son sperme, tout son sperme en bouche, qu’il vide toutes ses bourses sur ma langue, dans ma gorge, sur mon visage, dans mes cheveux, partout. Je voulais que le monde entier sache que j’ai sucé ce type, qu’on me voit dans la rue avec son sperme sur la peau.
Loïc a poussé un cri puissant, une convulsion a secoué tout son corps et le sperme est arrivé, propulsé par saccade. Un premier jet est atterri au fond de ma gorge, sa puissance m’a tellement surprise que j’ai sorti son sexe de ma bouche pour tousser. Les autres jets se sont écrasés sur ma joue, mon nez, mon front.
« Ça va ? Je suis désolé, j’étais tellement dedans, je ne t’ai pas prévenu, peut-être que tu ne voulais pas... »
Il était si mignon, si doux. Je l’ai tout de suite rassurée. Il ne fallait pas qu’il s’inquiète, bien sûr que je voulais avaler, que je voulais tout son sperme en moi, c’est ce que je désirais plus que tout, j’ai juste été surprise par la puissance du jet. Il a semblé satisfait par cette réponse, peut-être a-t-il pris ça comme un compliment, une validation de sa virilité.
« Je vais chercher du PQ, si tu veux », il m’a dit en pointant mon crâne. J’avais senti son sperme sur mon visage, mais j’en avais littéralement partout, dans mes cheveux, sur mon pantalon. À ce moment, j’étais encore très excitée, je ne pensais pas encore à l’après, quand il allait falloir prendre le métro. J’étais encore la Camille fière de tout ce sperme, je n’étais pas la fille inquiète à l’idée qu’il reste une trace quelque part, enfonçant sa tête dans sa capuche, le regard fuyant vers le sol. Alors, plutôt que de dire sagement « oui, je veux bien du PQ », je lui ai jeté un regard de braise, accompagné d’un « pas besoin », puis je me suis mise à lécher la moindre goutte de sperme que je trouvais, sur ma joue, mes cheveux, mon pantalon, le tapis.
Pour Loïc, la tension sexuelle avait chuté en même temps que l’orgasme, mais pas pour moi, elle ne faisait que commencer. En fourrant mes doigts plein de sperme dans ma bouche, je n’avais plus qu’une image, celle de nos langues entremêlées avec Tom, celle du goût de Loïc qui rencontrerait le goût d’Aïsha, de Maria, d’Hélène.
« Tu es sûre que tu ne veux pas que je te rendre la pareille ? Je peux te lécher si tu veux... » m’a dit la voix tendre de Loïc. C’était très tentant bien sûr, et déjà j’imaginais son visage d’ange entre mes cuisses. Mais ce n’était pas de ça dont j’avais envie, pas maintenant. J’ai donc décliné, un peu à contre cœur.
« Je peux au moins t’embrasser ? » m’a-t-il demandé en partant. Ça, pour le coup, c’est sûr que ce n’était pas possible. La prochaine personne que je dois embrasser, c’est Tom, et personne d’autre.

Des pas dans l’escalier. C’est lui, je sais que c’est Tom, enfin. La porte s’ouvre, il n’a pas le temps de franchir le palier que je suis déjà sur lui. Je regarde sa petite tête innocente, son visage plus pâle et sévère que Loïc, ses joues creuses, ses yeux de jais et, surtout, ses lèvres. Ses lèvres entourées d’une fine barbe, dans laquelle a peut-être séché de la cyprine.
Son petit sourire veut tout dire : il l’a fait, et il sait que je l’ai fait aussi. Mais, avant que mes lèvres n’atteignent les siennes, il m’arrête d’une main.
— Attend, il faut que je te raconte.
— Non ! Non, surtout pas, pas maintenant. Après, peut-être.
Ne pouvant atteindre ses lèvres, je lui lèche la joue, la barbe, tous ses endroits qui étaient logés entre deux cuisses il y a peu. Alors il cède, ses lèvres s’approchent des miennes, un timide baiser d’abord, comme pour tester, pour voir si on sent quelque chose de différent.
Puis, enfin, nos langues se rencontrent, fusionnent, s’entremêlent. Elles font le tour l’une de l’autre, attrapent la moindre parcelle de salive.
Oui. Je sens bien un goût différent. Il n’y a pas que sa salive, il y a bien autre chose, oh oui, autre chose… C’est encore différent de lorsqu’il m’embrasse après un cunni. C’est un autre goût, unique, c’est UNE autre… Je convulse, je ne parviens plus à contenir mon corps, le simple fait de l’embrasser me fait jouir. Oui, je jouis juste en baisant sa langue, en absorbant cette salive au goût de chatte.
Sent-il, lui aussi, le goût de Loïc ? Son pré-sperme, son sperme, son gland, tout ?
Nos langues se séparent, je gémis de mécontentement, il me regarde un peu suspicieux, le sourire au lèvre :
— Attends, on dirait que tu jouis juste en…
— Ta gueule et tire la langue.
— Quoi ?
— Tire la langue !
Dès que sa langue luisante sort de sa bouche, je la saisis entre mes lèvres et je la suce, je la suce comme j’ai sucé la bite de Loïc une heure plus tôt. Cette fois je ne veux plus de sperme, je veux la salive de Tom, sa salive-mouille.
Un nouveau frisson s’empare de moi et, avant d’être saisie d’un nouveau soubresaut, je m’arrête et tire la langue à mon tour. Tom comprend aussitôt et se met à sucer ma langue, comme je viens de le faire, comme il sucerait à son tour la bite de Loïc.
Enfin, je n’y tiens plus, il n’y tient plus, nos vêtements s’envolent je ne sais où, la distance qui nous sépare de la chambre et du lit disparaît, et me voilà nue, me frottant contre son genou, contre sa jambe, maculant tout son corps de cyprine, pendant que j’essaye de garder sa bite en main sans succomber au plaisir. Mais les orgasmes se suivent, tout mon corps est une interminable secousse, ma tête tourne, un voile tombe sur mes yeux, un voile blanc, blanc comme le sperme qui jaillit de Tom, qui vient s’étaler partout, sur son ventre, son torse, son visage.

Je reviens à moi doucement, fébrile, épuisée mais ô combien détendue. Ai-je dormi ? Me suis-je évanouie ? Je ne parviens pas à savoir si je suis restée inconsciente une heure ou au contraire pleinement consciente pendant un milliard de secondes. Tom me regarde tendrement, un sourire au lèvre.
Je me love tout contre lui, la tête contre son corps juste poilu comme il faut. On reste là, longtemps, sans se parler, à écouter nos souffles, à laisser divaguer nos esprits. Dans ces moments si calme, si doux, où l’on ne sait pas trop exactement ce qu’il vient de se passer, où nos corps se demandent comment il est possible d’éprouver tant de plaisir, de nombreuses réflexions me viennent, souvent sans rapport avec le sexe, parfois aussi terre à terre que « ai-je bien racheté du lait ? ». Cette fois, en regardant le visage apaisé de Tom, je me dis que je suis chanceuse. Chanceuse d’avoir rencontré quelqu’un qui me comprend, avec qui je peux partager mes envies les plus folles, mes fantasmes les plus insolites… mes plus inavouables secrets.
********ne29 Femme
3 Contribution
Oh mince je viens de le rendre compte que je me suis trompé je n'ai pas posté au bon endroit 😩
********ne29 Femme
3 Contribution
Ce matin les enfants sont chez leurs grands-parents. C'est calme. J'ai de la chance d'être de repos aujourd'hui. Monsieur se prépare, pour aller au travail. Il me rejoint dans la cuisine, on s'embrasse à pleine bouche comme 2 adolescents, ses mains attrapent mes fesses. Avec la routine on oublie trop souvent de s'embrasser de cette manière, c'est doux, c'est chaud...très chaud. Il profite de ma tenue légère, un t-shirt et un short, pour y glisser ses mains. Je ne porte pas de lingerie. Ses mains pleines de mes seins s'amusent, mes tétons roses gonflent et durcissent au contact de ses doigts. Mon sexe devient de plus en plus humide, à la limite de la douleur, à cause de mon excitation.
Je lui murmure à l'oreille :
• "je suis toute mouillée" je le regarde droit dans les yeux.
-" tu ne perds pas de temps " dit il en riant dans mon cou, " j'aime quand tu es dans cet état "
Alors que je sens son érection contre mon bas ventre, je prends sa main et la fait descendre directement dans mon short. Le temps presse, il va être en retard mais je m'en fous.
Je dirige ses doigts épais directement entre mes lèvres humides. Monsieur m'attrape une jambe pour prendre sa place entre mes cuisses, que j'ouvre avec impatience.
Je me pénètre avec ses doigts. Je vacille, mes jambes tremblent mais je m'accroche à ses épaules avec l'autre main et je cambre mes reins. Je sens l'orgasme qui arrive, vite et fort. Ça vient....
Mais, il sourit et retire sa main.
-" Non pas maintenant"
Il me regarde en se léchant les doigts :
-" A ce soir." Et m'embrasse sur le front.
Je peste :"Quel con!"
Il veut jouer, on va jouer. Il a oublié que j'excellais en la matière. Je souris en pensant à l'enfer que je vais lui faire vivre toute la journée. Mais je suis dans un tel état que j'ai du mal a rassemblé mes esprits.
Je finis mon petit déjeuner tranquillement et je reprends peu a peu la raison. Le feu entre mes cuisses est passé... Enfin légèrement.
Dans la salle de bain, je range un peu et j'installe le trépieds pour fixer mon téléphone. Je prépare ma vengeance....
La douche ne calme pas mes ardeurs, au contraire, savoir que le téléphone me filme sous le jet d'eau chaude rallume mon envie de sexe. Je passe mes mains au même endroit que lui. Mes seins, mon ventre, mon pubis.... Stop.
Mon orgasme sera pour lui.
C'est dans la boîte.
Je choisis ensuite son body préféré. Celui en résille noire. Un jeans et un joli chemisier blanc.
Alors que j'enfile le body, le téléphone tourne toujours. J'ai pris quelques photos. Je souris car cette lingerie ne cache absolument rien de mon corps... Je lui ai envoyé le petit film de moi me caressant sous la douche. J'imagine son état de frustration, lorsque j'entends le tintement de WhatsApp...
• Tu es sérieuse ?! C'est pas vraiment le moment !
Je lui réponds quelques heures plus tard avec une photo de mes seins à travers la résille:
-"C'est toujours le moment".
Ce petit jeu m'amuse et m'excite. Au milieu de l'après midi, mon sexe est toujours aussi humide mes seins toujours bombé de désir. Je n'en peux plus, je n'ai qu'une envie c'est de succomber a mon vibromasseur.
Je suis faible et je me délecte en m'accrochant aux draps.
The end

-"C'est ok pour moi, j'ai enfin fini. Je trouve que pour une première c'est pas mal"
J'enregistre mon texte et éteint mon ordinateur. C'est la première fois que je participe à ce genre de concours. Écrire un texte érotique.
• "Quelle drôle d'idée, imagines si je gagne...."

Je le regarde, je descends ma main dans ma culotte, je glisse mes doigts dans mes boucles châtain et pénètre entre mes lèvres, moi aussi je suis toute mouillée ... Écrire ce texte m'a tellement excitée que je jouis instantanément.
Monsieur me regarde, tréssailir et gémir. Je lui prends la main pour qu'il se rapproche de moi. Je déboutonne son pantalon, j'ai du mal à faire descendre la fermeture, il bande tellement fort.
J'enduis son sexe de lubrifiant, j'en profite pour embrasser et lécher son membre sur tout le long. Je le masturbe légèrement...
-" pas trop vite" souffle t'il
-"Sauf que c'est moi qui décide."
Je mets son pénis entre mes lèvres et commence à le sucer. Je joue avec ma langue puis je continue la masturbation et doucement avec des mouvements de va et vient, il gémit attrape mes cheveux avec ses doigts.
Il éjacule son sperme entre mes lèvres rouge et dans mon cou. Il me chuchote à l'oreille
-" Ta nouvelle passion pour l'écriture, sera notre secret"
Photo de profil
*********imait Femme
19 Contribution
Auteurs de sujet 
Citation de **********ptune:

LOUISA

Ses seins, bordel, ses seins. Rien que d'y penser, ma chatte se contracte et je sens mes tétons pointer à travers mon tee-shirt. 
Reprends-toi, Alice, respire. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Ni maintenant, ni jamais. Tu es casée, cette fille aussi, il ne se passera jamais rien. 
Je lui souris, dépose les documents dont elle a besoin sur son bureau et m'apprête à rejoindre mon poste.
« Merci Alice. Au fait, tu sors avec les collègues ce soir ?
Je me retourne.
— Oui, je me suis organisée pour venir, et toi ?
— Trop chouette, moi aussi ! À ce soir, alors », me dit-elle en levant ses yeux vers moi.

[...] »

FÉLICITATION à @**********ptune qui a cumulé le plus de like et qui remporte ce concours, c'est un très beau texte !

Bravo à tous pour votre participation, je me suis régalée à vous lire *g*
**********ptune Femme
2 Contribution
Citation de *********imait:
Citation de **********ptune:

LOUISA

Ses seins, bordel, ses seins. Rien que d'y penser, ma chatte se contracte et je sens mes tétons pointer à travers mon tee-shirt. 
Reprends-toi, Alice, respire. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Ni maintenant, ni jamais. Tu es casée, cette fille aussi, il ne se passera jamais rien. 
Je lui souris, dépose les documents dont elle a besoin sur son bureau et m'apprête à rejoindre mon poste.
« Merci Alice. Au fait, tu sors avec les collègues ce soir ?
Je me retourne.
— Oui, je me suis organisée pour venir, et toi ?
— Trop chouette, moi aussi ! À ce soir, alors », me dit-elle en levant ses yeux vers moi.

[...] »

FÉLICITATION à @**********ptune qui a cumulé le plus de like et qui remporte ce concours, c'est un très beau texte !

Bravo à tous pour votre participation, je me suis régalée à vous lire :)

Merci beaucoup, j'ai adoré l'expérience et ça m'a donné envie de recommencer à l'occasion 😊 Très contente d'avoir gagné, merci pour vos likes ❤️
****ok Homme
55 Contribution
Bravo ! ^^
S'inscrire et participer
Tu veux prendre part à la discussion ?
Deviens membre gratuitement pour discuter avec les autres membres sur des sujets torrides, ou poser tes propres questions.