[Récit] Emprise
J'ai hésité à partager ce texte. Ce qui suis est sans prétention. Sans autre prétention que de partager avec vous le plaisir que j'ai pris à l'écrire et de vous divertir. Il a été écrit l'été dernier en réponse à une commande. Il s'agissait d'imaginer un récit où une personne laisse le libre contrôle de son corps à son partenaire. J'ai mélangé ce fantasme avec celui de l'Inconnu•e. Même si c'est perfectible, même si je peux améliorer, je suis fier de ce texte. Au point de trouver le courage de le partager publiquement.
J'espère qu'il vous plaira.
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# Emprise
## La rencontre
Le train arrive sur le quai. Elle s'engouffre dans le wagon dès l'ouverture des portes. Le contraste entre la chaleur du quai et la fraîcheur du wagon la saisie et la soulage. Sa place est à l'étage. Machinalement, elle jette un regard derrière elle. Personne. Elle peut monter sereine sans penser à la longueur de sa robe. Chaque marche la fait se sentir telle une rock star montant sur scène. Elle se sent forte. Aujourd'hui sera une belle journée.
Elle s'engage dans l'allée et cherche sa place. La voilà, côté couloir. Un homme est assis côté fenêtre. Et forcément, ce sans gêne a mis son sac à dos à SA place. Elle l’interpelle. Il ne réagit pas. Elle s'impatiente. Plus fort. Rien. Elle lui touche l'épaule pour attirer son attention.
• Excusez-moi, je suis ici, dit-elle en désignant le sac.
Il sursaute et tourne son visage vers elle et... Oh mon dieu ! Ces yeux ! Ce regard… intense et d'une couleur vert d'eau. Elle manque se noyer dedans.
• Pardon, excusez-moi. J'étais ailleurs, répondit-il d'une voix douce et chaleureuse.
Oh mon dieu ! Cette voix ! En un mouvement et une phrase, son agacement est totalement évaporé . Elle regrette de ne pas être dans un carré. Elle ne pourra pas observer ses yeux ni ce charmant sourire. Aujourd'hui sera une belle journée ! C'est décidé, elle mettra tout en œuvre pour essayer d'en profiter durant le trajet.
Son attitude est prévenante. Elle voit son regard éviter son décolleté et ses cuisses qui se dévoilent encore plus alors qu'elle installe sa valise en hauteur. Elle sent qu'il surveille si elle a besoin d'aide mais sans intervenir. Elle trouve cette attitude d'un chou. Elle s’assoit, lui sourit. Il lui rend son sourire.
Elle note alors ces yeux embrumés et des traces de larmes. Elle prend conscience qu'il émane de lui une fragilité palpable. Le voir ainsi lui donne envie de le serrer dans ces bras. Cette pensée la perturbe. Elle secoue la tête intérieurement. C'est un inconnu. Il est charmant mais c'est peut être un gros blaireau. Pourtant, sa bouche parle pour elle.
• Tout va bien ?
• J'ai connu mieux, mais ne vous inquiétez pas. Cela passera. Merc, lui répondit-il en souriant
Il se réinstalle en se redressant. Il semble grand. Pourtant, il n'envahit pas l'espace. Ses jambes se serrent pour lui laisser de l'espace pour elle. Son bras se décale légèrement de l'accoudoir pour qu'ils puissent le partager sans gêne. Sans savoir pourquoi, elle en est troublée. Elle ouvre son sac et sort un livre. Elle effleure sa jambe et se rend compte en rougissant qu'elle l'a fait exprès. Sa montre émet un léger bip, signe que son rythme cardiaque s'est emballé. Elle va lire, cela va la calmer.
Elle se redresse. Pose un coude sur l'accoudoir commun. Elle observe son bras dépasser de l'accoudoir. Sa main pendant négligemment au bout. Elle veut s'en saisir. Elle pousse un soupir qui ressemble presque à un gémissement. Paniquée elle plonge dans son livre. Il n'a rien entendu ou a eu la politesse de ne rien dire. Elle sent l'excitation envahir son corps. La chaleur de sa poitrine rayonne dans son bas ventre. Elle regarde l'heure. Il reste trois heures de trajet. Ce livre a intérêt d'être passionnant !
Il lui faudra près de 30 minutes pour se rendre compte qu'elle est restée sur la même page. Au lieu de lire, elle l'a observé. À la dérobée. Savourant le moindre des gestes de sa main lorsqu'il se saisissent de son téléphone ou que ces doigts se frottent dans un cercle. Elle s'est prise à rêver être la récipiendaire de ces messages. D'autres observations plus franches, faisant mime de regarder le paysage pour mieux le voir lui. Une idée germe dans son esprit. Elle pose son livre et se tourne vers lui le cœur battant.
• Excusez-moi, auriez-vous de quoi écrire ?
• Bien sûr, dit-il. Papier ? Stylo ? Ou les deux ?
• Les deux s'il vous plait. J'ai oublié mes affaires
Menteuse ! Tu as un carnet sans ton sac et une trousse dans la valise. Elle l'observe ouvrir son sac et en sortir un bloc note qu'il lui tend. Il sort ensuite une trousse enroulable.
• Une préférence ?
• Merci ! Dit-elle en se saisissant d'un joli feutre bleu ciel.
Pendant qu'il referme la trousse, elle observe ces moindres gestes. Elle veut sentir ces mains sur son corps. Puis se met à écrire. Elle a besoin d'exprimer les émotions qui la traversent, à la manière d'un journal. Cela lui rappelle son adolescence. Elle sourit en constatant qu'il y a des maladresses similaires. Elle se confit à cette feuille qui sera la seule à savoir ce qui se trame. Ce que ce monsieur à ces côté lui fait. Elle sait qu'elle restera muette. Dans ces divagations, elle sait ce qu'elle va faire. Comme une évidence. L'idée est folle mais elle va le faire !
Quand elle a évacué une grande partie de ses émotions, elle prend une nouvelle page et rédige une simple phrase : "Puis-je vous tenir la main ?" Elle plie le papier en deux. Son cœur bât la chamade. Tremblante, elle lui tend le papier sans un mot. Sans un mot il la regarde. Elle manque encore se noyer dans son regard. Il se saisit du papier, le déplie et le lit.
Son sourire est ravageur. Il prend un stylo et écrit. Il lui tend le papier non sans l'avoir replié. Elle le prend prend et lit ses mots : "J'accepte. J'ignore pourquoi vous demandez et pourquoi je répond oui. Mais j'accepte." Son cœur semble fondre. Elle pose son bras à côté du sien et entremêle son auriculaire et son annulaire avec les siens. La sensation est divine. Ses doigts sont doux au contact. Le temps de réunir son courage, elle reprend le stylo. Elle écrit de nouveau.
Le trajet lui semble hors du temps. Elle ne remarque pas les allées et venues. Ses yeux sont rivés dans les siens et dans le dialogue silencieux qui se joue sur ce papier. Sur ces papiers, car il a fallut prendre plusieurs feuilles. Elle se livre. Lui aussi. Leur échange est riche. Nul débat philosophique ou découverte scientifique. Juste deux âmes qui se parlent, virevoltent l'une autour de l'autre et se cherchent.
La partie devient endiablé lorsqu'ils se parlent de ce qu'ils ressentent au contact de leur main. Comme si un fluide passait entre. Elle sent sa culotte humide. Elle voit du coin de l’œil le renflement de son pantalon. D'endiablée la discussion manuscrite devient torride.
Elle le désir. Peut être est-ce le cas depuis le début. En tout cas, c'est une évidence. Son cœur se serre à l'idée de se séparer. Elle veut le revoir. Elle est sous son emprise. Il pourrait lui demander n'importe quoi, elle le ferait.
Le contrôleur annonce le terminus. C'est la fin. Elle écrit quelques mots hésitante, les relis puis lui tend.
"Puis-je vous revoir ? J'ai succomber et je veux être à vous. Physiquement. Pardonnez la démarche si elle vous semble inappropriée, je n'ai jamais fait cela."
Il lit. Longuement. Il pose le papier et semble réfléchir. Il répond et lui tend le papier. Sa réponse la transporte. Quelle audace ! De leur part à tous les deux. Le train s'arrête. Un dernier regard. Sans un son, ses lèvres forment un "oui". Elle se lève et chancèle. Malgré le brouhaha elle perçoit son mouvement. Elle voit qu'il était prêt à la rattraper. Ils se sourient puis elle quitte le train.
Sur le quai, elle avance d'un pas léger. Elle est submergée d'émotions. Le papier serré dans sa main, sa main sur le cœur, elle quitte la gare. Elle sera au rendez-vous. Aujourd'hui est une belle journée !
## La chambre 24
Le papier plié dans sa main elle se dirige vers la chambre 24. Elle ne sait pas ce qu'elle fait là. Ce qui l'a poussée à faire cela. Qu'elle folie l'a prise ? Elle ne se reconnaît pas. La voilà maintenant devant cette porte. Son sac à la main. Le mot à la main. Elle le regarde. Le déplie pour relire pour la 100e fois cet échange entre elle et lui. Cet inconnu qu'elle n'a jamais vu. Puis son dernier message à elle et sa réponse à lui. Quelle audace l'a prise ?
"Je n'habite pas ici. Ce soir, je serais à l'hôtel X. Si cela ne vous gêne pas, alors je serai chambre 24. Si vous l'osez, venez les yeux bandés."
Elle est venue. Son cœur battant la chamade, elle sort le foulard de son sac et le noue sur ses yeux. Sa respiration est courte. Un bruit dans les escaliers lui fait reprendre pied avec la réalité. Presque en panique d'être découverte ainsi, elle frappe à la porte.
Un mouvement. Le bruit de la poignée puis le pêne. Elle pourrait presque voir la porte s'ouvrir lentement... Elle retient son souffle.
• Bonjour madame, lui dit-il d'une fois douce. Cette voix qui l'a faites chavirer tout à l'heure. Ainsi vous avez osé. Je vais prendre votre main pour vous guider.
Le contact de sa main sur son poignet, la voix hésitante, l’électrise. Elle entend le froissement de ses vêtements. Elle le frôle en passant. Il la lâche et elle sent comme une panique la saisir. Pourquoi ? Revenez ! Il ne fait que fermer la porte.
• Je vais vous guider dans la pièce.
Ses mains se posent sur ses hanches. Encore un frisson. De soulagement. Il est là. Il la protège. Elle secoue la tête. D'où viennent ces pensées ? Elle qui aime son indépendance, qui l'a conquise de haute lutte ! Elle qui lutte encore pour aider d'autres à acquérir cette même indépendance, la voilà à la merci d'un homme. De son propre chef.
• Je vous remercie grandement pour l'après-midi à vos côtés. Je ne sais pas pour vous, mais je ne sais ce qui m'a pris, dit-il. Sa voix. Sa voix ! Il reprend après un soupir qu'elle n'aurait pas perçu sans être privée d'un de ces sens. Je suis troublé au plus haut point. J'espère que vous pardonnerez mes maladresses. C'est la première fois que je fais cela. Vous pouvez partir à tout moment sans craindre que je vous poursuive.
Alors qu'il la lâche, un puissant "Non !" jaillit de sa gorge. Ses mains attrapent ses poignets avec rapidité comme s'il sentait sa détresse.
• Non. Je veux rester, lui répond-elle plus calme. Je veux votre emprise. Je ne sais pas pourquoi, je ne comprend pas non plus. Je le veux, c'est tout.
• Ces mots sont délicieux à entendre. Bien. Commençons. Je vous le redis, vous pouvez interrompre à tout moment. Me dire si je vous blesse par mes gestes ou mes paroles. N'ayez craintes.
La légère pression qu'il exerce sur ces poignets achève de la faire basculer. Elle sait déjà qu'elle ne partira pas. Elle a confiance. Elle le sent, comme si cela pulsait de lui. Elle hoche la tête.
• Alors, allons-y
Il commence à parcourir son corps du bout des doigts. Elle entend le son des peaux qui glissent l'une contre l'autre. Le frottement des tissus. Elle est heureuse d'avoir mis cette robe ce matin. Son corps sera plus vite à sa merci. Sans lâcher le contact, elle sent qu'il s'agenouille. Ses doigts parcourent ses cuisses, ses mollets puis ses chevilles. Il dégraffe ces chaussures et l'aide à les retirer.
Il remonte alors le long des cuisses et semble s'emparer de sa robe comme s'il s'agissait d'un nuage. Comme si elle n'existait pas. Le tissu remonte le long de sa peau. Les frissons sont d'une telle intensité... La robe atteint la tête puis s'évanouit dans les airs. Sans le bruit du tissu tombant elle aurait pu douter avoir porter une robe.
Elle sent son souffle à de multiple endroit. Devinant à peine ses mouvements tant il est silencieux. Il s'agenouille à nouveau et fait glisser son tanga sur ces chevilles. Son visage effleure son sexe. Ces doigts remontent tel la petite bête. Il degraffe son soutif qui libère ses seins.
Son souffle est divin à entendre. Il est un mélange d'assurance et de peur. Il semble calme et serein mais on sent la tension qui l'anime dans l'intensité de ces expirations, dans la manière dont il retient son souffle. Il se saisit de ces poignets et les remontent en l'air avec facilité. Serait-il grand ?
• Acceptez-vous l'usage d'un accessoire ?
• Oui, lui répondit-elle
• Pouvez-vous patienter quelques minutes ? Je voudrais vérifier quelques choses sur mon téléphone. Ne bougez pas, gardez les bras ainsi.
Il ne va pas faire ça ? La prendre en photo vulnérable ainsi. Non ! Elle entend alors une douce musique. Qui se répète une seconde fois. Puis le bruit d'une sangle... Elle commence à chavirer. Les questions se bousculent. Que fait-il ? La musique reprend, associée a des mouvements de cuir et de boucle.
• Voilà. C'est prêt. Merci pour l'attente.
Sa voix sourit bordel ! Déjà l'une de ses mains abaissent ses poignets. Il les passe dans deux boucles et serrent. Doucement mais fermement. Elle gémit en se mordillant les lèvres. C'est une ceinture. La voilà prisonnière. Délicatement mais sans lui laisser aucune alternative, il remonte ses bras au dessus de sa tête. Sans effort, il tire vers le haut. Il est grand ! Aucun doute. La voilà tendue, sur la pointe des pieds alors que lui ne semble pas être gêné. Il approche sa tête de son oreille. Il doit baisser la tête pour cela. Il lui soupire des mots qui font bondir son cœur dans sa poitrine. Ses jambes se dérobent.
Il la soutient d'une main dans le creux des reins, l'autre tenant toujours la ceinture.
• S'il vous plaît. Faites le.
• Plus fort.
Il sourit le salaud.
• S'il te plaît, fais le !
Sa main s'approche de son sexe et s'y glisse. Elle était prévenu mais elle sursaute. De la douceur et de la fermeté. Comment est-ce possible ? Elle se laisse aller. Elle a définitivement perdu tout contrôle. Il lui procure un plaisir intense. Ses doigts bougeant à peine. Elle commence à trembler, tant sous l'effort de rester sur la pointe des pieds que de l'orgasme qui vient la chatouiller. Il est lent mais que c'est bon.
• Allez-y, n'ayez aucune retenue. Je sais que vous le pouvez. Je veux entendre votre voix.
Cette voix. Elle la fait vriller complètement. Elle sent comme un barrage qui cède en elle. Elle se voit comme à côté de ce couple mais toujours reliée aux sensations de son corps. Les sons de sa voix en train de gémir lui paraissent irréels. Ils sont d'une puissance. Ce ne peut pas être elle qui crie ainsi ?
Soudain, ces jambes se dérobent, comme si elle se liquéfiait. Son orgasme est puissant. Il l'a rattrape avant qu'elle ne tombe et poursuit le mouvement vers le sol avec elle. Il l'enlace. Ces bras sont doux. Enveloppant. Son cœur bat la chamade presque autant quelle. Elle l'entend. Elle sourit. Sa montre aura enregistrer ça. Elle va l'imprimer et le garder. Elle perd la notion du temps.
• Aimeriez-vous que nous passions à la seconde partie ?
• Encore un moment, s'il te plaît ?
Elle réalise trop tard qu'elle la tutoyer. Mais cela ne rompt pas le charme. Il l'enserre toujours avec tendresse.
• Allons-y, lui dit-elle alors.
Il l'a prend dans ces bras et la soulève.
• Je ne suis pas très sportif, dit-il en riant.
Elle s'en était aperçu. Le renflement de son ventre ne laisse pas de doute. Elle accompagne son rire. Il la dépose sur le lit et l'allonge. Il la lâche mais elle sait qu'il reviendra. Le désir suait de chacun de ses mots. De chacun de ces gestes. Elle entend le son de vêtements qui se retirent. Il le fait lentement lui laissant le temps de bien entendre chaque sons. Elle le voit comme si elle n'avait pas de bandeau.
Un son d'objets déposés sur le lit.
• J'ai pris la liberté de faire des emplettes. Il ne me semblait pas correct de ne pas être en mesure de vous satisfaire. Puis-je vous embrassez ? Vos lèvres me font envie.
Elle hoche la tête. Il s'execute dans long baiser.
• Êtes-vous prête à continuer ?
• Oh que oui Monsieur Voix Sexy !
## L'emprise
Ses mains saisissent ses hanches avec vigueur. Il la tire vers le bord. elle manque de tomber en arrière. Ses fesses sont au bord. Au bord du gouffre. D'un geste ferme, il lui écarte les cuisses l'exposant à son regard. Elle gémit de plaisir. La voir, offerte à lui éveil un désir immense. Il réalise alors qu'il ne la connait pas. Cette pensée était présent au tréfond de son esprit. Elle vient de surgir, de le frapper. Qu'est-il en train de faire ? Ne va-t'il pas trop loin ? Ce qui s'est passé avant la transporté dans un autre monde. Il est là, avec elle dans un espace qui n'est qu'à eux.
La voir se tendre sous ses mains. La sentir résister à la pression de ses mains sur ces cuisses le fait vaciller. Il prend conscience qu'il a dépasser un point de non retour. Son sexe luisant l'attire. Il ne veut pas la décevoir. Son visage s'approche de son ventre. Il l'effleure du bout du nez. Du bout des lèvres. Sa barbe frôle son corps la rendant électrique. Il voit sa tête se pencher en arrière. Il sent son plaisir. Il sent aussi son envie.
Son plaisir en est décuplé. L'érection qui est arrivée en même temps qu'elle est entrée devient presque douloureuse. Sa langue vient chatouiller son ventre et descend vers les aines. Il dépose des baisers au creux du ventre et du bas ventre. Puis il continue vers ses lèvres. Elle frémie. Milimètre par milimètre, il s'approche. S'assurant qu'elle sente et qu'elle l'entende.
D'une voix douce, il lui demande s'il peut la dévorer. Dans un souffle, elle le presse de la faire. Sa vulgarité le fait sourire. Il pose alors son nez contre son pubis, puis embrasse son sexe. Lentement. Délicatement. Ces lèvres se déplace tout autour de son sexe. Il savoure son odeur un moment puis reprend. Il se décolle légèrement pour mieux déployer sa langue et la laper. Du bas vers le haut. Elle grogne. Il recommence. À chaque fois, les coups de langues sont ponctués de grognement. Sa langue s'applique largement sur ces lèvres. Le dernier mouvement se conclut par sa langue qui devient pointe et vient caresser le clitoris d'un mouvement sec. Elle gémit en ouvrant la bouche.
Il s'humidifie les lèvres et embrasse les lèvres de son sexe. Sa bouche est couverte de cyprine pour son plus grand plaisir. Il commence alors à s'occuper du gland sans négliger le reste des lèvres. De lent mouvement. De haut en bas. Puis en rotation. En ainsi de suite. Sans chercher à imposer un rythme, il suit les réactions de cette inconnue. Elle semble transporté. Ces halètements, ces gémissement le rendre fou de désir. Il veut la prendre. Elle se tend soudain. Elle retient sa respiration puis la relâche dans un puissant râle de plaisir. Ses jambes sont tremblantes.
Il ne tient plus. Il se redresse alors et l'installe à genoux couchant son buste sur le lit étirant ses bras. Voilà son cul offert à sa vue. Il est splendide. Il constate que son propre sexe pulse. Il va adorer la pénétrer. Il tend la main vers la boite sur le lit et sort un préservatif. Elle est figée.
• Très chère. Mon sexe a très envie de vous pénétrer, dit-il en mettant le préservatif, je n'aime pas le contrarier. Sinon, j'ai des idées lubrique toute la journée en tête.
Entendre le son du préservatif l'a détendue. Elle sourit à ces mots. Il approche son gland. Se frotte et caresse. Comme ceci est doux et chaud… Il désire déjà la revoir. Et la remplir sans contrainte. Sur cette pensée, il la pénètre. Doucement. Il veut lui faire sentir combien il la désire. Combien son sexe s'est gorgé de sang pour leur plaisir.
Il la pénètre entièrement. Jusqu'à la garde puis enchaine avec d'amples mouvements. Voir ses mains attachées, les bras tendues, totalement offerte le survolte. Ces coups de rein se font plus fort. Il respire pour conserver la même amplitude et varie les angles. Il adore ces réactions et veut lui faire ressentir. La voir mordre son bras le fait sourire. Il attrappe ses fesses, s'y appuit le temps de quelques plus profond. Elle pousse un cri ou deux.
Son plaisir est intense. Ses mains caresses ces fesses et ces doigts s'aventure vers son anus. Il le veut ! Elle réagit plutôt vivement.
• Vous vous refusez à moi ? Vous avez pourtant écrit "je veux être à vous. Physiquement".
• Je… je… je sais pas.
• Je vais vous convaincre alors.
Il se retire d'elle et s'installe confortablement. Elle gémit de dépit.
• Vous serez fessée jusqu'à ce que vous acceptiez.
• Bien, j'accepte la sentence, répondit-elle après une hésitation. Je me réserve toutefois le droit de ne pas céder.
• Nous verrons cela, dit-il avant de chuchoter à son oreille, bien sûr que vous le pouvez.
Le claquement du premier coup les surprend tout les deux. Il était fort ! Sa main reste suspendu. La peur et l'envie se mélange en lui. Avant qu'il ne prononce un mot, elle se trémousse en gémissant. Son fessier en veux plus. Soulagé, il reprend.
Ces mouvements sont amples. Sa main rejoint son fessier avec entrain. Le rythme est lent. Il savoure chaque claquement. Chaque cris qui s’ensuit. Les chairs rougissent. L'alternance plus ou moins régulière entre la droite et la gauche lui permet d'observer les rougeurs se former.
Les angles d'attaque la surprenne. Elle se mord encore le bras. Entre deux cris, ces gémissements ne laisse planer aucun doute. Elle se détend au fur et à mesure de la punition.
Il a le sentiment que sa main s'enfoncent dans ces chairs. À l'affût des moindres réactions de son inconnue, il ménage des pauses pour la caresser et admirer son fessier. Puis il reprend sa besogne. Son bas ventre est inondé de vagues de plaisirs. Sa reddition est passé au second plan et n'est même plus un enjeux.
Soudain, il remarque que son dos se cambre, son corps s'ouvre, son esprit s'abandonne. Elle lui appartient. Il est effrayé par ce sentiment mais aussi excité à un point tel qu'il ferait tout ce qu'elle demande. Peut être est-ce lui qui est sous son emprise. Il sourit en pensant à l'échange qui s'en suivra.
Encore ou deux minutes. Puis sa main se pose sur la naissance de la raie des fesses puis glisse tout le long. Son gémissement s'étire tout le long… Son cul se tend vers son doigt.
• Puis-je ?
Sa respiration est rapide. Elle hoche la tête en prononçant un franc oui. Cela décuple son envie de la prendre. Il se saisit du gel acheté, en mets sur mains et les frotte pour réchauffer. Il s'approche se son oreille et chuchote :
• Arrêtez-moi à tout moment.
Incapable de parler, elle répond par un long gémissement.
Leur sexe sont tous deux gonflés de désir, tout deux luisants. Il le voit. C'est son cul qu'il désire. Attrapant ces cheveux d'une main, il tire delicatement sa tête en arrière. Pendant que les doigts de son autre mains s'introduisent. Avec douceur il enduit généreusement de gel tout le fessier. Avec délectation il joue avec elle. Elle semble avoir tout abandonner. Elle gémit et murmures des mots qu'il entend à peine.
• Je la veux en moi.
Alors, il s'exécute. Rapidement, il enfile un nouveau préservatif, puis le tartine gel. Ces geste sont fébriles. Son sexe n'a pas dégonflé une seule seconde. Il a l'impression d'être au bord du même gouffre qu'elle. Elle tourne la tête comme pour chercher son regard.
Son cœur rate un battement. D'une main tremblante, il défait le bandeau. Leur yeux se vissent et ne se lâcheront plus. Son sexe s'approche et il la pénètre doucement.
L'intensité de leur regard les amène dans une autre temporalité. Ils perdent la notion du temps. Ils s'accorderont plus tard sur le fait que c'est sans intérêt. Seul comptait la braise de leur regard. Seul comptait le déversement de plaisir. Seul comptait se noyer dans leur regard.
Leur orgasme fut puissant. Ils ne l'entendirent pas mais quelques portes s'ouvrirent. Ils ne les virent pas, quand ils sortirent manger mais une voisine de chambre eut un regard envieux envers eux. Eux se dévoraient encore des yeux.
Quand ils reprirent leurs esprits. Il la détachât avec le plus douceur qu'il pût. Il la pris dans ces bras en s'asseyant par terre. Il la serra et la câlinat longuement. Le temps fila, leurs yeux humides se souriaient. Ils sourirent et s'embrassèrent.
• Belle inconnue, j'aimerai connaître votre nom
• Beau inconnu, je l'aimerai.
Il s'embrassèrent tendrement. Quelques minutes plus tard, il se révélèrent leur prénom.