RDV au Manoir
Anne travaillait pour sa patronne depuis une petite dizaine d’année. Elle a toujours été une bonne seconde. Et elle était contente de son travail et des relations établies dans celui-ci.Mado lui racontait ses sorties avec ses amis se son milieu mais très succinctement. Cette fois ci elle l’avait invitée et lui avait donné un carton d’invitation.
Il y était écrit : Maitre André Abhigyaan, vous invite cordialement à ouvrir le calendrier de l’avent, Le premier samedi du mois de décembre à 21 heures.
S’ensuit le lieu précis de son Manoir. Tenue de soirée exigée.
Dans le taxi, en route vers le manoir, elle ne peut pas s’empêcher de penser à son choix vestimentaire. Anne pense à la tenue choisie : robe en soie rouge foncée ample et arrivant aux genoux, corset noir en dentelle, une courte veste rouge foncé en soie, des bas qui lui donnait un beau bronzage à ses jambes magnifiques, et des chaussures à hauts talons noires. Elle s’est fait un petit chignon décoiffé et maquillée.
Quelle tenue Mado, sa patronne allait porter ? Elle n’arrivait pas à la visualiser.
Le sourire du chauffeur quand elle lui avait donné sa destination, l’intriguait.
Mille choses tourbillonnent dans sa tête quand le taxi s’arrête devant une grille. Il attendait. La grille s’ouvre très lentement pour laisser le passage au taxi, pas un son.
Le taxi roule doucement dans l’allée qui conduit au Manoir., on dirait un château.
Un serviteur lui ouvre la portière, une fois devant les marches du hall d’entrée.
Anne monte les escaliers en essayant de ne pas se tordre les chevilles. Ouf, le plus dur est fait se dit-elle.
Elle franchit le pas de porte et regardait les tenues des hommes et des femmes. Toutes ces couleurs de robes, costumes et de foulards l’étonne, la surprends.
Un homme grand et élancé trône sur une sorte d’estrade, il avait les yeux d’un bleu perçant, une bague avec un Kristell au doigt. Les personnes se présentaient à lui en s’inclinant. D’autre se baissait et embrassait sa bague. Elle se demande vraiment qui est ce mégalomane au tout pouvoir. On est en république, je vais le saluer comme un pair, à mon égal. Elle se dirige vers lui, droite, le regard haut, et lui tend sa main pour le saluer tout en étant tout sourire. Sa beauté et sa noblesse ne fait aucun doute aux yeux d’Anne. Il prend sa main entre les siennes tout en la regardant intensément dans les yeux. Elle se sent chavirer. Il porte la main d’Anne à ses lèvres et y dépose un baiser si léger qui la bouleverse.
Un tourbillon d’émotions l’envahit. Elle bafouille un merci pour l’invitation. Se retourne les joues flambantes et se dirige vers un endroit qu’elle ne sait pas et mets sa main sur un dossier de chaise pour reprendre son souffle et ses esprits.
Un gong résonne et vibre …
Les invités se dirigent tous vers une grande salle dont on a ouvert les portes. Elle suit la foule guillerette qui s’engouffre dans ces portes. Une main lui tapote l’épaule, c’est Mado. Anne se retourne et vit cette robe orange avec un foulard noir autour de la taille, joli mais sans intérêt pense Anne et un peu désuet comme tenue.
Mado la félicite pour son choix de tenue de soirée. La rassure en lui disant qu’elle sera près d’elle pendant le repas. Toutes deux trouvent leur place : étonnamment elles sont 3 femmes l’une à coté de l’autre. Une femme à sa droite, Mado à sa gauche.
Tous sont debout derrière leur chaise, attendant le Maitre des lieux sans aucun doute. Anne se plie à l’étiquette, donc elle reste debout.
Quand il arrive un grand silence respectueux se fait. Il scrute les convives un par un et sourit à Anne avant d’aller à son siège qu’un serviteur déplaçait pour qu’il s’assoit. Chaque convive peut maintenant s’asseoir. Notre hôte dit : saluons Anne nouvelle invitée que Mado a proposée. Chacun et chacune lui sourit et lui souhaite la bienvenue. Une fois le brouhaha de bienvenue fini, Monsieur, que tout le monde appelle Maitre, souhaite le bon appétit, et le service commence.
Chaque mets, chaque vin sont juste parfait. Pas de faute de gout.
Anne regarde les tenues colorées des invités de façon perplexe. La dame à sa droite l’observe attentivement et lui demande : « les tenues vous intrigue ?
- En effet madame
- Elles sont un code pour des pratiques perverses, ma chère. Nouvelle dans cet univers ?
- Je dois bien l’admettre dit Anne. Ayez la bonté de m’expliquer, Madame.
- Votre ami en robe orange veut dire ouverte à tout, son foulard noir signifie qu’elle aime le SM.
- Oh ! s’esclaffe Anne.
- Regarder ces hommes et femmes en gris : ils aiment servir et les servitudes.
- Le Bleu foncé est pour le Sexe anal, le Bleu clair pour le Sexe oral, le violet lui est pour les adeptes du Piercing, le Vert est plus pour la prostitution, vous votre tenue révèle que vous êtes SM et le Rouge pour le Fisting. »
Anne rougit, elle avait juste aimé les couleurs assorties.et voulu être à son avantage. Elle est très embarrassée. Elle sent son regard insistant, pénétrant et rieur tout à la fois. Cet Homme la trouble tellement, elle ose à peine lui rendre son sourire. Ses tétons durcirent et elle sent son string trempé.
Ah la nourriture aux épices forts devait y être pour quelque chose. Cette boisson au gingembre aussi d’ailleurs.
Un rideau s’ouvrait et Anne voit ces hommes et femmes avec des fers aux mains et pieds, un collier en métal aussi avec des anneaux. Les uns sont à 4 pattes, les autres à genoux. D’autres debout les mains sur la nuque. La dame à sa droite murmure ce sont ceux en gris, ceux de la servitude.
Ceux et celles à 4 pattes passent sous la table, entre les chaises des convives. Un se glisse entre les jambes d’Anne et commence à la lécher. Elle donne un grand coup de genou à ce pauvre ère qui a voulut rendre service. « Pauvre tache ne me souille pas avec ta langue sale, tu me dégoutes. » Anne ressentait un vrai dégout pour ces sous hommes, enchainés et le sexe encagé. Anne préfère les hommes comme ce maitre de maison, grand, beau, noble et si charismatique. Les chiffes molles la dégoutaient.
Des femmes nues, enchainées elles aussi, des piercings aux tétons, arrivaient avec un plateau pour servir les desserts. Celle qui sert Anne et Mado a aussi des piercings au sexe : sur le clito et ses lèves intimes. De les voir fit frissonner Anne. Tout en même temps elle sent une excitation grandissante et une envie de toucher ces piercings. Elle mouille sa jupe rouge sombre. Pendant qu’elle la sert, Anne passe sa main entre les cuisses de la serveuse qui frémit. quand la serveuse se retourne pour partir, la main d’Anne lui claque les fesses sans vraiment l’avoir voulu. C’est comme un déclic : elle aime jouer de cette façon avec les femmes de cette espèce. Mado se mets à ses genoux et l’implore de lui permettre de la sucer pendant le dessert. Anne lui crache au visage et lui dit : viande prête à tout, sers toi de ta langue pour me faire jouir pendant le dessert.
Anne s’étonne d’elle-même, l’homme la regarde avec des étoiles dans les yeux et un sourire radieux. Anne rougit sous son regard, elle devenait humble sous son regard. Et elle aimait ces sensations qui la traversent sous son regard.
A la fin du dessert note hôte se lève et annonce l’heure d’ouvrir la porte du donjon dans la cave. Il vint vers Anne encore assise et ses mains glissent de ses épaules vers son corset et sous son corset où il rencontre ses tétons si durs maintenant. Anne devient rouge et haletante, Mado part à 4 pattes sous la table vers le donjon. L’homme la prends par les épaules pour la lever de sa chaise et la prends par la main et l’emmène vers la cave appelée donjon.
Elle ne le sait pas déjà mais le donjon est un terme désignant un lieu de pratique BDSM.
Anne le suit automatiquement dans la lumière tamisée des escaliers et de la cave. Cela semble une éternité, des kilomètres, dans cette sensation cotonneuse de la réalité. Elle est mouillée, sa jupe est tachée de sa mouille, peut importe tout cela, cette sensation d’être sous son emprise est incroyable, magique.
Anne regarde autour d’elle et voit tous ces hommes et femmes nus et chacun étant obéissant à une autre personne chiquement habillée. Mado est nue et haletant devant Anne. Sans un mot, l’homme qu’on appelait Maître, lui tend une cravache, et lui murmure, « elle veut être punie de vos douces mains ma très chère. »
Anne lui crache au visage à nouveau et le plaisir qu’elle ressentait était si intense quand elle le faisait.
La langue de Mado pendant, Anne commence à tapoter cette langue de plus en plus fort, jusqu’à ce que Mado essaye d’esquiver. Là Anne voit les tétons si durs et le sexe de Mado dégoulinant. Anne commence à cravacher ses tétons et son sexe. Caresse avec la cravache... coup de cravache qui arrache des cries et des larmes à Mado. Anne caresse le sexe de Mado avec son pied et continue de la cravacher simultanément. Mado pleurs, gémit encore et encore et finit par jouir en éjaculant si fort que ses chaussures et bas sont souillés maintenant.
Monsieur est habillé de latex maintenant et laisse apparaitre un pénis en érection dur comme de l’acier. Anne louche dessus et se lèche les babines. Il vient vers elle et lui murmure : « appelez-moi Maître » chère Anne. D’un ton sec il ordonne à Mado de déshabiller Anne et de nettoyer ses frasques.
Anne sent à peine les doigts de Mado, la déshabillant mais est toute à ce baiser fougueux de Maitre. Elle le lui rend passionnément. Elle est nue et sous son charme, s’abandonnant complètement. Elle lui donne sa main et le suit vers une grande croix en forme de X. elle le laisse l’y attacher. Tous s’arrêtent et la regarde et le regarde. Il est le chef et le Maitre à tous et toutes ici et elle était celle qu’il avait choisie parmi tous les convives. Elle est là s’abandonnant à lui devant cette foule si sous Sa volonté. Dès le premier regard, elle avait su qu’elle ne lui résisterait pas. Ses mains la caresse des racines cheveux jusqu’à la plante des pieds, pas un cm de son corps lui échappe, pas un frémissement lui échappe, pas une accélération de souffle lui échappe, il est en érection d’airain et elle est dégoulinante le désirant ardemment. Cette attente, cette impuissance à prendre l’initiative, ces regards souriants et envieux sur elle, … un moment d’humiliation certes, mais surtout un plaisir et un mélange de sensations si fortes si enivrantes.
« Tu veux jouir ma douce Anne ? » « Tu veux jouir de moi ? »
Il la tutoie et Anne répond « comme vous le désirez Maitre, et elle le vouvoie. C’était instinctif elle avait tutoyé Mado et maintenant elle le vouvoyait, Lui. « Oui maitre, je veux jouir que de vous ». Et il la prend sauvagement avec une ardeur qu’elle n’a encore jamais expérimentée. C’était si bon, si fort si jouissif. Sous ses coups elle oubli où elle est, la seule chose qui compte c’est Lui, son plaisir à lui et le sien, le plaisir d’Anne qu’elle reçoit de Lui. Ses crie de jouissance, ses gémissement de plaisir faisait écho dans toute la cave. Elle s’entend et cela l’excite encore plus. Elle subit ses coups de rein, sa verge qui le défonçait et qu’elle voulait tant, elle voulait que rien ne s’arrête tant pis ce qu’en pense ceux qui regardent. Elle était son jouet et c’était un honneur et un plaisir si intense, rien au monde ne lui ferait tourner le dos à cela. C’était si bon.
Puis Anne jouis si intensément et se senti rassasiée quand il se retire de son intimité pour éjaculer en force sur son corps. Anne sait juste lui dire « merci Maitre ». Il lui murmure : « laisse Mado nettoyer tout cela avec sa langue » puis l’embrasse fougueusement. Mado, sa patronne nue et enchainée la regarde avec dévotion et la léchait de la tête aux pieds. Ses léchouilles sont entrecoupées par des « merci maitresse ». Maitre André Abhigyaan la détache et l’emporte dans sa luxueuse salle de bain et la douche tendrement, lui murmurant, tu es Ma soumise et Je te veux telle. Tout au fond de son âme, elle le désire, elle le veut, elle le sera.
Elle se rhabille et il la fait raccompagner chez elle par son chauffeur personnel.
Une fois chez elle, elle se jette sur son lit et se masturbe gentiment en pensant à cette soirée inoubliable où elle a dominé et été dominée. Fin.