Sage en apparence
Il est 21h20 quand elle m’envoie un sms. Elle sera un peu en retard, mais c’est son habitude. Elle me l’avait dit avant notre premier rendez-vous. Elle était pourtant arrivée pile à l’heure ce jour là.Bref, je vais devoir prendre mon mal en patience et attendre son arrivée qui ne va plus tarder.
Elle ? C’est Lucie, on s’est rencontré il y a peu de temps et nous avons bien accroché. Une très jolie petite brune de 24 ans, au visage doux et aux yeux qui pétillent (a priori, c’est quand elle me voit).
Ce soir, elle m’a demandé un thème pour sa tenue. Je lui ai répondu : « sage en apparence ». Ca semble lui plaire encore plus que moi, elle a déjà réfléchi depuis hier à ce qu’elle va porter.
Je suis à la fois curieux et excité. Je sais que je vais apprécier. Elle m’a déjà très agréablement surpris vendredi quand elle est revenue le midi avec sa petite robe d’été parfaitement portée avec ses seins nus dessous. Elle ne l’a pas gardé bien longtemps.
Les minutes s’égrainent à la vitesse des heures alors que je me remémore nos échanges. Tout le weekend, on s’est chauffé. Une tension sexuelle s’est installée entre nous et Lucie m’a avoué qu’elle n’attendait qu’une chose : que je pose à nouveau mes mains sur sa peau et plus particulièrement entre ses jambes.
Enfin, la sonnerie de l’interphone retentit : je descends lui ouvrir la porte. Alors qu’elle monte les escaliers, je la détaille et analyse sa tenue. Une jupe, un haut tout sage, ses lunettes et des chaussures vernies.
Elle vient à moi et on s’embrasse. Ma main gauche vient se poser contre sa cuisse et je devine où est le détail moins sage. Je sens le lien d’un porte-jarretelle. Son sourire et l’effet que cette découverte a provoqué chez moi indiquent que la soirée commence de la meilleure des manières.
Elle semble satisfaite et c’est sûre d’elle et de sa sensualité qu’elle entre dans la pièce de vie.
Le canapé est déplié, mais je veux la garder sage encore un peu. Je sais que si nos peaux se touchent à nouveau, on sera tous deux les corps en extase avant d’avoir pu lâcher un mot.
Je lui propose un verre de vin et on s’installe sur le canapé. Elle dandine devant moi, satisfaite que je la dévore des yeux. Une fois assis, je ne peux m’empêcher de vérifier comment sont ses bas.
Mes doigts sur sa cuisse lui provoquent une décharge électrique sur tout le dos. Elle est à point, prête à se laisser aller pour son plaisir, pour le mien, pour le notre.
On pose les verres sur la table basse, que j’éloigne du canapé pour éviter un accident. Je me sens à l’étroit dans mon boxer et ce ne sont pas ses mains qui glissent sous mon t-shirt qui arrangent cette situation.
De son côté, son haut ne reste pas longtemps en place, laissant apparaître un joli soutien gorge noir, tandis que sa jupe est retroussée, dévoilant un string du plus bel effet et sa lingerie qu’elle porte à la perfection.
Ma bouche parcourt chacune de ses courbes, lui déclenchant frissons et gémissements. Mes vêtements volent à leur tour. Nous sommes allongés tous les deux et elle commence à me prendre en bouche. C’est un régal, entre sa langue sur mon gland et ses lèvres autour de ma verge. Elle suce divinement bien.
C’est à mon tour de lui donner du plaisir. Je l’allonge légèrement relevée sur un coussin. Je lui retire le soutien gorge pour dévoiler sa poitrine dont je raffole et sur laquelle je prends soin de bien lui attiser les tétons.
Le désir continue de monter en nous. Je lui murmure à l’oreille ce que j’ai en tête et elle me répond qu’elle est d’accord. Je me saisis alors des deux bandeaux satinés que j’avais préparé. Le premier sur ces yeux. Elle est en confiance, prête à se laisser aller. Pendant que je prépare le nœud pour ses poignets, sa main vient entourer mon sexe et il m’est plus compliqué d’assembler les boucles.
Avec un peu de concentration, je lui monte les bras au dessus de la tête et les attache. Son rythme cardiaque augmente, sa respiration devient plus courte. Le passage de mes doigts sur sa peau la rend folle. Chaque caresse lui envoie une décharge. Je lui écarte les jambes et vient toucher son intimité à travers le tissu de son string. C’est humide, chaud, elle serre les cuisses pour garder ma main. Je lui présente mon sexe et la guide pour profiter encore de sa bouche.
C’est la première fois qu’elle se retrouve dans cette situation et la sentir si à l’aise multiplie encore l’envie que j’ai d’elle.
Son string devenu superflu, il rejoint le reste des affaires éparpillées dans la pièce.
Je la doigte, avec un, puis deux, au fond de son sexe. Elle mouille tellement et je sens que c’est le moment de la libérer. Les mains d’abord, les yeux ensuite. C’est de la braise qu’il y a.
Elle m’attrape, m’embrasse, me sert contre elle. Je lui ai mis la fièvre.
Je m’arrache à son étreinte pour enfiler un préservatif. Un coup d’œil à ma belle confirme que la voir prendre du plaisir décuple l’envie que j’ai d’elle. Quand elle est emplie par le désir, elle est une invitation à l’érotisme. Son corps tendu, le parfum qu’elle diffuse, ses gémissements et cette candeur qui sublime le tout.
Je me rapproche, elle m’accueille en écartant ses cuisses et je rentre en elle, lui arrachant un petit cri. Je vais et je viens entre ses reins, ses jambes sur mes épaules. Chaque coup de bassin me fait rentrer en elle un peu plus profondément. Je sens son sexe serrer le mien. Je varie le rythme et la puissance de mes allers retours, mon seul objectif est qu'elle sente mon chibre au plus profond de sa chair. Nos corps se complètent parfaitement, ondulent dans le même tempo. Presque à bout de souffle, je bascule sur le dos et elle vient me chevaucher, se mordant les lèvres, ses seins à portée de mes mains, sa féminité qui m'éblouit. Elle mène la danse de ses hanches , sa peau perle, et quand elle se penche en avant sur moi, je suis électrisé.
Après quelques minutes de cette chorégraphie, je lui demande de se mettre à quatre pattes. Je viens me placer derrière elle, constate qu'elle est toujours aussi mouillée, et je la saisi par les hanches. Commence alors une levrette endiablée, qui nous pousse presque au point de non retour.
La respiration haletante, je le retourne une nouvelle fois, et je m'insère en elle. Mes mouvements sont rapides et profonds. Ses jambes viennent se fermer derrière moi et dans un dernier effort, je laisse en elle le cri de ma jouissance.
Je me retire, l'embrasse à pleine bouche, la voit rayonnante. Je m'allonge et elle vient se blottir tendrement contre moi. Je lui murmure à l'oreille : « Merci, tu as été parfaite ».
Elle vient me voler un baiser. Mes doigts glissent le long de son dos.
On reste ainsi une éternité, à vouloir prolonger le moment que l'on vient de partager.
Un peu plus tôt dans la soirée, elle arrivait sage en apparence.