Que signifie "être un homme" en 2024 ?

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****Joy Femme
2 121 Contribution
Auteurs de sujet JOY-Team 
Que signifie "être un homme" en 2024 ?
Bonjour à toutes et à tous,


Nous sommes à une période où les stéréotypes de genre volent en éclat, où chaque personne se définit comme elle l'entend, et non pas fonction des valeurs associés à un genre traditionnellement.

  • Que signifie "être un homme" pour vous ?
  • Quels sont les stéréotypes sur ce qu'est "être un homme", à détruire selon vous ? (ne pas pleurer, être fort, etc etc).
  • En tant qu'homme, avez-vous déjà souffert des attentes autour de la définition de la masculinité ?

*********Love Homme
58 Contribution
Hmhmm
Mon dieu, le sujet est vaste... Et terriblement frustrant à débattre par écrit ahah
Si je m'en tiens à un avis purement personnel et réfléchis dans la minute :


En simplifiant à outrance, "être un homme" est la somme de deux choses :
• La transcription physique, physiologique et psychologique du caractère sexuel masculin.
• La part acquise culturellement du concept d'"homme", dans son aspect social (représentations, gestion et concept de soi, groupes sociaux, vécus etc.).


Pour ce qui est des stéréotypes :
Sans faire une diserte sur le sujet, rappelons que les stéréotypes sont quelque chose d'inné et sont le fruit d'un fonctionnement naturel de notre cognition. Le propre d'un stéréotype est de faciliter la façon dont on aborde un monde complexe.
• Croyance (stéréotype)-> attitude -> comportement

Sachant cela, le propre d'une croyance est de devenir un savoir. C'est à dire, à être vérifiée.
Or, comment vérifier l'ensemble des stéréotypes et croyances que nous pouvons avoir sur un échantillon aussi large ? A savoir : tous les hommes ?
On en revient à la définition précédente, et l'on peut poser :
• Ces croyances peuvent être vérifiées par l'étude biologique : croyance "Les hommes sont tendancément plus grands et moins souples par rapport aux femmes" => c'est en effet le cas statistiquement (facile à mesurer).
• Les croyances peuvent être jugées en fonction des comportements sociaux et des interactions dans un environnement donné : croyance "Les hommes vont plus souvent chefs de groupes" => statistiquement vrai (mais BEAUCOUP moins facile à mesurer et à expliquer car souvent fonction de l'environnement).

La plupart des stéréotypes persistants et qui ne sont pas expliqués par la condition biologique de l'homme proviennent d'un héritage sociologique et organisationnel complexe : il y a encore un siècle seulement, le départage naturel des travaux et emplois entre les deux sexes faisaient que la force brute, et une solide condition physique, était nécessaire chez la majorité des hommes. Aujourd'hui, dans une société confortable et technophile, régie par des lois qui nous dispensent d'utiliser la force brute et de se défendre physiquement contre une menace, la force brute est par conséquent moins nécessaire. Mais elle demeure un impératif auprès des hommes de ce nouveau siècle par héritage sociologique.
Cela étant, la force brute reste nécessaire et joue un rôle toujours prépondérant dans d'autres cultures où celle-ci est impliquée dans la gestion des groupes et des rapports de force (notamment dans des environnements moins confortables que le nôtre).

Pour répondre (enfin) : les stéréotypes, faute de pouvoir être "détruits", doivent donc être mesurés en fonction de notre environnement et des valeurs dans lesquels nous souhaitons évoluer. La question n'est pas vraiment de savoir si un homme doit ou non pleurer plus souvent - ou tout autant que l'autre sexe, mais de savoir ce que cela apporte.
Dans plusieurs pays asiatiques il est d'usage pour les hommes de pleurer avec son cercle professionnel ou amical. C'est une manière de faire corps avec le groupe. Si l'on mesurait que les pleures étaient plutôt une source de discorde que de cohésion, il serait alors naturellement mal vu de pleurer avec ses collègues au Japon.


Puis pour ce qui est de la souffrance d'être homme :
Qui ne souffre pas ahah ?
Cela dis, c'est notamment bien plus le cas ces dernières années.
******idf Homme
17 Contribution
Ou tu es un homme ou tu es une femme, il n'y a que deux cas possibles ! Le terme non-binarité utilisé pour catégoriser les différentes identités de genre par des personnes qui ne s'identifient ni strictement homme, ni strictement femme, mais entre les deux, un mélange des deux, ou aucun des deux, ou qui pensent être un grille-pain...bref à titre personnel c'est une pensée complètement farfelue ça n'a aucun sens !

Concernant les stéréotypes, étant un homme on se les inflige nous même car nous avons été élevés pour la plupart dans ce schéma ! Nous devons être fort physiquement et mentalement, on doit avoir un fort caractère, nous devons être protecteur, nous devons être courageux, etc...on doit être un bonhomme quoi 😂 !! Montrer des faiblesses ne fait pas parti des possibilités !
Alors évidemment tous ces stéréotypes sont à détruire, même si c'est trop encré en nous, mais l'homme n'est pas infaillible même s'il ne le montre pas pour garder une bonne image.

Et donc bien sûr que l'on souffre, nous nous mettons une carapace, et sous cette armure il y a parfois un homme fragile, des situations qui provoquent des douleurs émotionnelles,
des situations où nous nous sentons particulièrement vulnérables et nous effectuons un repli afin de nous protéger.
*****ria
219 Contribution
Je suis une personne non binaire, agenre, n'en déplaise a certaine personne.

Pour moi la notion même d'homme ou de femme est avant tout une construction social a psychologique, qui varie fortement a travers les sociétés, le temps et les différentes classes sociales.

Certaine société on plusieurs genre, et ne s'arrête pas a deux.
Pour d'autres encore, être femme ou homme relève d'un passage a l'âge adulte, qui se caractérise par passer une épreuve de bravoure, ou tomber enceinte.

Il existe bon nombres d'être un homme, avec la question souvent de l'apparence physique.
Qui périodiquement évolue, comme la question du poile.

Tantôt mis comme porte étendard de la virilité, de la puissance, tantôt comme un symbole de bestialité imbécile, de gens sales, ou de gens non cultivé, qui ne s'entretiennent pas.

La notion d'homme et de femmes a aussi était souvent, surtout récemment, des rôles sociaux. La femme s'occupe de la maison et des enfants, et l'homme travail et ramène le salaire.

Il faut dire que dans beaucoup de sociétés, surtout celle occidentalisé, le femme est devenue un symbole de faiblesse, et l'homme de domination.

Et du coup, des femmes qui ont reussi, comme Serena Williams, pour ne citer qu'un des nombreux exemples, furent taxé d'homme, car trop performante pour être une femme selon beaucoup.

Il en va de même avec les hommes gay, qui sont souvent qualifié de "femmelette".
Avec des moqueries dans les couples du même genre de qui "fait la femme et qui fait l'homme", comme si ces schéma était si important, que son propre genre n'est rien face au rôle de genre.

Encore une fois, la notion d'homme et de femme a beaucoup changé.

Pour moi, c'est simplement ce que l'on ressent être, si on se sent homme, femme, non binaire, alors, on l'es.
Au final, ça ne regarde que sois.
****is Homme
1 016 Contribution
@****Joy
Enleve moi un doute c'est bien de simple question que tu posais, ou c'était un exposer que tu demandais ? *nachdenk*

Pour les 3 autres personnes c'est juste pour vous taquiner car j'ai décrocher direct *nixweiss*
*********Love Homme
58 Contribution
hmm
Cher @******idf,
Le terme non-binarité utilisé pour catégoriser les différentes identités de genre [...] c'est une pensée complètement farfelue ça n'a aucun sens
Hmm, pas très érudit comme réponse ^^"... Bien que je considère moi-même que la théorie du genre ne soit pas la dernière à être faible dans ses arguments et forte dans ses contradictions, elle n'en demeure pas moins un fait de société qu'il nous faut appréhender et raisonner au même titre que n'importe quel autre. Cela reste un procédé de gestion du soi apportant une forme de structure pour certaines personnes qui en éprouvent la nécessité (comme cela est notamment défini dans les critères diagnostiques du DSM5 en section 2. Vous n'iriez pas dire que les troubles de la personnalité et la souffrance qu'ils engendrent n'existent pas n'est-ce pas ?)

Alors évidemment tous ces stéréotypes sont à détruire, même si c'est trop encré en nous, [...]
Rien n'est jamais trop encré en nous ^^. Il suffit d'un peu d'esprit critique (et de quelques lectures). Même si, d'un autre côté, certains conditionnements et biais peuvent être très difficiles à dépasser, c'est vrai. Surtout s'ils prennent leurs racines dans une forme de tradition ou de sujet dans le groupe dans lequel nous évoluons. C'est donc une question de volonté, mais la volonté est très souvent biaisée par bien des facteurs extérieurs. Nous ne pouvons qu'inviter les gens à faire preuve d'ouverture sur eux-mêmes (et par extension envers les autres), mais difficile de les y mener naturellement si ce n'est pas un réflexe.

Cher @*****ria
Ravis de vous retrouver pour un petit débat, depuis notre dernier échange.
Pour moi, c'est simplement ce que l'on ressent être, si on se sent homme, femme, non binaire, alors, on l'es.
Au final, ça ne regarde que sois.
Difficile d'argumenter factuellement face à un ressenti. Si c'est votre manière personnelle de définir votre construction de soi et votre identité, qui sommes-nous pour la discuter ^^

Vous abordez beaucoup d'autres sujets (rôles sociaux, sport, homosexualité, symbolique des caractères physiques, etc.) de manière ponctuelle ; difficile d'y faire une réponse globale sans prendre 3 pages seul.
Je vous rejoins sur un point, c'est qu'en effet la notion d'homme, et de femme, change continuellement, et par extension, en échos à la forme que prend une société. L'être humain est un animal politique, et dès lors que l'animal s'extirpe du poids de son environnement, alors il se déconnecte progressivement de l'emprise que cet environnement a sur lui. En somme, l'existentialisme des sexes n'est devenu possible que récemment (entendons récemment à l'échelle de l'histoire de l'humanité) étant donné le niveau d'évasion que la technologie permet sur l'environnement aujourd'hui. Et entendons par environnement, l'environnement social également. L'existence (l'au-delà de la subsistance) est de plus en plus possible sans la nécessité de l'attachement aux fonctions sexuelles primaires (ex : la reproduction n'est plus une nécessité pour maintenir une tribu, un groupe, et ses membres vivants).

Pour en revenir avec le sujet sur la définition de ce qu'est l'homme, et pour lier avec votre intervention : peut-être que la tendance à définir l'homme uniquement d'après un ressentit, sans prendre en compte les caractères sexuels, viens de ce détachement progressif de l'importance de ces caractères dans l'organisation de notre existence, dans une société devenue particulièrement confortable au regard d'où l'être humain se tenait, et se tiens encore dans bien des régions du monde ?

De toute manière, la question même de @****Joy ,
Que signifie "être un homme" pour vous ?
ne peut, en effet, se limiter ici qu'à notre seul avis personnel et à notre vécu. Car prendre cette question dans sa globalité, s'est s'attaquer au tonneau des Danaïdes, avec des ramifications sociologiques et historiques trop profondes et vastes pour s'y attaquer ici ahah.
*****ria
219 Contribution
@*********Love merci de votre réponse argumenté *zwinker*

Personnellement, je sépare de façon assez strict les notions de reproduction, le sexe (mâle, femelle, intersex), et le genre (homme femme ou non binaire).
Pour quelque raison, simple, et personnel.
La première, c'est que si l'on prend la capacité de reproduction comme étalon de référence, par exemple et pour simplifier, voir caricaturé, une femme est une femme car elle peut être enceinte, et un homme, est un homme car il peut rendre enceinte une femme, comme cela l'a était a chez certaine civilisation, fait que les personnes stérile, sont très mal vue ou, condamné. Par exemple, le passage a l'âge adulte se faisant en ayant des enfants, des "femmes " restaient enfant toute leurs vies. On passe aussi sur le fait de la stérilité et souvent reproché a la femme (avant l'apparition des testes de fertilité), car encore cette virilité toxique, où un homme stérile serai un homme faible.
Et c'est qu'un exemple parmis tant d'autre de problématique quand on lie le genre a la capacité de reproduction, il y en a plein d'autre, mais je vous en ferai grâce XD

Le sexe et le genre sont aussi pour moi a séparer, tout simplement parce qu'ils sont complémentaires, oui, qu'ils sont au final, deux aspects de notre être, en effet, mais pas forcément lier en mode mâle/ homme et femelle/femme.
Le sexe, qui est l'ensemble des caractéristiques sexuelles (et y en as beaucoup) concerne le corps physique, alors que le genre, construction social et psychologique, de la personne, représente sa psyché, sa construction psychologique.

Bien entendu, l'un influe sur l'autre, mais, ils sont vraiment différent.

Je me considère donc, comme mâle (mes caractéristiques biologique) et non binaire ( ma construction social et psychologique.)

Voilà, ça c'est pour juste un peu mieux définir ma façon de voir les choses :p

Je pense aussi, mais la, j'extrapole, sans aucune preuve, mais ces questions de genre viennent réellement que depuis récemment dans l'histoire de l'humanité.

Car, et la c'est bien factuelle, la fracture, qu'elle sois là dismorphobie entre les sexe mâle femelle, et les rôle de genre on a peine 2000 ans, et encore, cela c'est fait progressivement.
Par exemple, la différence entre les squelettes, ou la stature, force physique entre les sexes, est arrivé en Europe que depuis la christianisation, les recherches archéologiques chez les peuples celtes par exemple, ne peuvent deviner le sexe des défunts a la seul observation du squelette (ce qui a amené a de nombreuses erreurs), et les rôles sociaux, bien bousculer ( le défunt celte le plus riche jamais découverte était en réalité une princesse guerrière enterré avec son char et ses chevaux).

Et c'est logique, que tu sois femme ou homme, enfant ou vieillard, quand il faut bosser au champs, défendre la village, construire, ou réparer, tout le monde s'y met.
D'ailleurs on peux voir de nombreuses matriarchie dans les peuples anciens, qui montrent aussi que les femmes n'avais pas le même statue qu'aujourd'hui.

Il a d'ailleurs de super article qui traitent de ce sujet et de comment la femme est devenue "plus faible" que l'homme (ce qui est faut, c'est juste une réparation de la force différentes).

Donc, la aussi, prendre la définition d'un homme étant plus fort qu'une femme, plus brutal, plus prompte a la violence, ect... Est contredit par l'histoire.

En bref, parce que je pourrais continuer des heures tellement le sujet et passionnant, et oblige a voir comment les autres vois le genre, et donc d'apprendre comment les gens vivaient et voyaient le monde avant et ailleurs, pour ne serai ce que caresser un début de reponse:
Pour moi, il ne peut exister une définition clair et précise qui mettrait tout le monde d'accord, et qui ne souffrait d'aucune exeption, de ce faite, je préfère que chaque personne puisse avoir sa définition, sans chercher a l'imposer au autre *zwinker*

Ouai, j'avoue, le développement est un peu long pour une conclusion aussi bateau lol
****is Homme
1 016 Contribution
L'homme ne fait pas ses preuves au lit, ce serait facile. 🙅‍♂️


Être un vrai « homme » se montre dans la façon dont vous traitez une femme, comment vous vous souciez d'elle, comment vous lui offrez sa place devant les autres, comment vous découvrez chaque aspect d'elle, comme vous lui donnez tout sans qu'elle ne le demande.
C'est ça être un "Homme"
*****ria
219 Contribution
@****is
Alors beaucoup de femmes sont des hommes :p
*********Love Homme
58 Contribution
hmmhm
cher @*****ria
Concernant le dimorphisme des sexes (le suffixe -phobos n'est pas utile ;), il me semble que celui-ci remonte à un peu plus de deux mille ans pour l'être humain, sachant que nos ancêtres simiesques possédaient déjà ces différences de caractéristiques. Et il y a eu en effet des cas d'erreurs quant à la détermination du sexe de certains squelettes, mais il me semble qu'il s'agissait pour certains de cas de gigantismes qu'il était difficile de découvrir avec les outils de l'époque où les ossements ont été découverts.
Pour ce qui est de la définition de l'Homme étant (physiquement) plus fort et plus pourvu que la Femme, je ne pense pas que l'histoire vienne la contredire ; bien au contraire. La question, pour rester sur le sujet du forum, est de savoir ce que cette force physique moyennement supérieure veut dire au aujourd'hui dans notre société, et donc la place qu'elle peut/doit/pourrait occuper dans la représentation du soi chez l'Homme.


Pour ce qui est du départage des taches : en effet, quelle que soit l'époque, chacun devait mettre la main à la patte avec les champs ; mais pas aux mêmes degrés dans chaque tâche... Du fait même de l'attachement solide à la condition imposée par les spécificités de son sexe. Pour le dire de nouveau, la nécessité d'engendrer régissait la survie d'un clan ou d'un groupe. Pour citer cette chère Simone :

[...] on ne saurait sans mauvaise foi considérer la femme uniquement comme une travailleuse ; autant que sa capacité productrice, sa fonction de reproductrice est importante, tant dans l’économie sociale que dans la vie individuelle ; il y a des époques où il est plus utile de faire des enfants que de manier la charrue [...]
S. de BEAUVOIR et B. GROULT, Le Deuxième sexe, Paris, France loisirs, 1990, p. 84

Par ailleurs, Beauvoir reconnaît volontiers que le partage des tâches n'a pas été quelque chose d'invoqué, mais de provoqué par la volonté même de prospérité de l'être humain - en ajoutant, par ailleurs, que cela n'était pas suffisant pour justifier et expliquer l'oppression subie par la Femme au cours de son histoire :

[...] Il est impossible de déduire de la propriété privée l’oppression de la femme. Ici encore l’insuffisance du point de vue de Engels est manifeste. Il a bien compris que la faiblesse musculaire de la femme n’est devenue une infériorité concrète que dans sa relation avec l’outil de bronze et de fer : mais il n’a pas vu que les limites de sa capacité de travail ne constituaient elles-mêmes un désavantage concret que dans une certaine perspective [...] L’incapacité de la femme a entraîné sa ruine parce que l’homme l’a appréhendée à travers un projet d’enrichissement et d’expansion. Et ce projet ne suffit pas encore à expliquer qu’elle ait été opprimée : la division du travail par sexe aurait pu être une amicale association [...]
S. de BEAUVOIR et B. GROULT, Le Deuxième sexe, op. cit., p. 84


Nous nous rejoignons sur l'idée que le sexe et notre représentation de l'identité sont deux éléments complémentaires. Je ne peux en revanche pas vous rejoindre sur l'idée que ces deux éléments soient totalement séparés, avec le sexe pour ce qui est du physique, et le "genre" pour ce qui est de la psyché, comme Descartes séparait le corps et l'âme (je vous invite d'ailleurs à lire "L'erreur de Descarte", du neurologue portugais A. DAMASIO, - livre cher à mon cœur de libertiniste gassendien ahah ; et qui décrit l'importance conjointe de l'émotionnel et du corps dans le processus de réflexion et vice-versa).
Je pense qu'en effet nous ne pouvons nous extirper à notre guise de notre condition physique (pas plus qu'un paraplégique ne peut, par la simple volonté, ressouder sa propre moelle épinière) et par simple ressenti. Ou plutôt, cela nous est particulièrement possible dans une société confortable et, par endroits, bourgeoise, où les caractères sexuels n'ont plus la capacité de détermination de bon ou de mauvais qu'ils possédaient encore.


Enfin, quant à la possibilité de trouver une définition qui conviendrait à tous et toutes (et aux hommes avant tout n'est-ce pas ahah), c'est en effet peu gagné pour le moment ahah. Cela dit, dans une communauté organisée, et dans un corps social, et dans l'espace public, il est tout de même nécessaire de recourir à un schéma factuel applicable à tous.
J'ignore encore pour ma part où se trouvera le salut de l'Homme - et de la Femme, pour ce qui est de nos modes de représentations, mais je ne pense pas qu'il se trouve dans le libéralisme labyrinthique du ressentit que pose la théorie du genre... Bien que, de nouveaux, dans le cercle privé, ce mode de représentation, s'il peut apporter une certaine structure à tout à chacun, libre à qui le veux d'en faire usage sans avoir à chercher plus loin !


P.S 1 : Toujours cette frustration de ne pas pouvoir en débattre de vive voix !!!

P.S 2 : cher @****is
Nous attendons toujours avec enthousiasme la manifestation de vos 154 de QI à travers un développement argumenté de vos avis (je vous taquine bien entendu haha)
*****ria
219 Contribution
@*********Love je vais te répondre en mp, j'ai peur de trop partir en hors sujet et trop gêner les autres !
**********antra Homme
10 Contribution
Vais-je faire uniquement de la redite ou apporter quelque chose?
Pour moi la question appelle plusieurs réponses, très différentes, en fonction du cadre que l’on se donne.
• biologique: porteur de la paire de chromosome XY (dans ce cadre les femmes sont XX sachant qu’il y a d’autres combinations). La caractéristique principale étant la ‘possession’ d’un penis.
• sociologique : qui s’identifie aux attendus sociétaux des porteurs de chromosomes XY ( indépendamment des chromosomes portés d’ailleurs)
• psychologique: se sentir en adéquation avec les porteurs de chromosome XY
• sexuels: avoir des chromosomes XY et être en cohérence avec leurs conséquences physiologiques (cela inclu donc les hommes homosexuels)
• …
Ces 3points sont importants pour moi. Ils indiquent que selon un autre point de vue, être un homme aura une coloration très différente (je n’ai pas mis par exemple être un homme dans un couple mixte, ou être un homme dans une relation D/S femme/homme, … )
****is Homme
1 016 Contribution
Citation de *****ria:
@****is
Alors beaucoup de femmes sont des hommes :p

euh je vois pas ou j'ai écris cela ? Pour moi je dirais que un homme c'est celui qui respecte les femmes et les compare pas a un trou ou un morceau de viande
ne dit-on pas que chacun a une part de femmine et ou masculune en soi ?

autre chose ton dialogue avec molière tu peu continuer a le faire ici peut-être que d'autre personne apprécie de les lires

@*********Love
"Nous attendons toujours avec enthousiasme la manifestation de vos 154 de QI à travers un développement argumenté de vos avis (je vous taquine bien entendu haha) "

Pour commencer si mon qi de 154 vous dérange c'est pas mon problème par contre l'utiliser juste pour faire une réflexion sur celui-ci je trouve ça pas très malin
Et pour la question j'ai pas envie de faire une thèse sur le sujet vu qu'il ne m'interresse pas plus que ça j'ai juste répondu simplement sur le sujet
dernière remarque une personne a haut qi ne passe pas ça vie a l'utiliser pour répondre a tout on a comme tout le mondes des sujets ou centre d’intérêts propre et ou une manière propre a l'utiliser

petite précission a vous deux si vous penser que je vous répond sèchement ou que je vous provoque il en est rien je me suis juste senti moqué et agresser
*****ria
219 Contribution
@****is tout simplement parce que t'a définition de "vrai" homme, implique qu'il y en est des faux, donc jugement de valeur, et donc qui est en droit de jugé de qui est "un vrai" ou un "faux".
Et qu'ensuite, une femme peut très bien faire exactement ce que tu as dis, est être un vrai homme, ce qui au final, ne caractérise pas ce qu'est un homme au final, qu'il sois vrai ou non, pourquoi une femme qui ferai ce que tu dis ne serai pas un homme ?

En cela ça rejoint des stéréotypes et des injonctions pas toujours cool, car un "vrai" homme ne serai définie que par sa relation avec les femmes, ce qui encore pose soucis, puisque les hommes homo ou bi, serai t'ils des vrai hommes si ils sont en couple avec un autre homme.

Bref, je n'aime pas spécialement, classé les gens en bon ou mauvais, vrai ou faux, car quelque part ont serai toujours le faux ou le mauvais de quelqu'un d'autres.

Pour le hors sujet, je vais voir, il s'agis surtout de biologie, et archéologie, et qui se concentre sur les diffences entre mâles et femelles.

Donc pas spécialement en liens direct avec ce qu'est être un homme.
*********Love Homme
58 Contribution
mh
Au plaisir de vous lire en MP cher @*****ria je prendrai le temps de vous répondre dans la mesure du possible.

Cher @**********antra
Redite ou non, votre avis est évidement le bienvenu.

En effet nous pouvons figurer de la définition d’un objet par rapport au cadre dans lequel il s’inscrit. On peut étudier, et même juger de la qualité, d’une pièce de théâtre ou d’un livre d’après plusieurs champs théoriques : historique, sémantique structural, phonétique, linguistique… Cela étant, on ne peut résumer un livre ou une pièce à un seul de ces champs. Tous participant à faire de cette œuvre l’œuvre qu’elle est. D’ailleurs, chaque partie que vous avez évoquez ne sont pas indépendants les uns des autres, mais interagissent. La physiologie agis sur la psychologie, la cognition a un effet sur notre physiologie, physiologie qui est attachée aux particularités endocriniennes du sexe masculin, et particularités endocriniennes qui vont impacter les comportement etc.
Et vous avez raisons pour ces trois points car il y a encore bon nombre de façon d’aborder le sexe Homme, interagissant tout autant les unes avec les autres.

Enfin, et étrangement, je ne crois pas que les préférences sexuels, ou même le schéma qu'emprunte un couple ou une relation à plusieurs, puissent/devraient avoir une importance particulière dans la définition de ce qu’est un Homme… Cela rendrait la définition bien trop restrictive pour bien peu d’utilité. Notamment parce que toute pratique sexuelle, tout éloignée du but de la procréation qu’elle soit, ne retire pas en elle-même la capacité à engendrer à l’Homme. Raison pour laquelle les orientations sexuelles n’ont également pas à être impliqués, qu’il s’agisse de homosexualité, de l’hétérosexualité ou de la bisexualité.
Même si nous trouvons ces dernières décennies des particularités physiologique et physionomiques intéressantes chez les personnes ayant des orientations autre que celles hétérosexuels, ces particularités ne sont aussi fugaces qu'elles sont insignifiantes. dans notre recherche d'une définition de l'Homme.
****is Homme
1 016 Contribution
@ Alitoria
Je comprend mieux ton resonemment et ta question
ce que j'ai fait j'ai répondu juste en hetero ou simplement, sans tenir compte des autres personnes ou orientation et je m'en excuse
*****ria
219 Contribution
Bon, je pose ici un petit réponse, surtout pour @*********Love mais si c'est hors sujet n'hésitez pas a le supprimer !!

Je vais aborder quelque notion sur la biologie et l'archéologie, je vais essayer de faire vite, donc bon, je vais pas spécialement argumenté plus que ça. Si vous voulez quelque sources intéressantes, n'hésitez pas a regarder les videos de Manonbril.
Et je rajoute que je vais parler de mâle/femelle plus que d'homme/femme.

Les faits, les mâles et les femelles humaines on aujourd'hui, en moyenne, une différence de physique ou de force (je vais approfondir ça un peu plus loin.). Différence qui se retrouve dans la génétique. Mais souvent on arrête le travail là, on dit c'est génétique, donc c'est comme ça.
Sauf que non, on le verra, la génétique, et la sélection sociale sont très lier.

Commençons avec le squelette. Il faut comprendre a quel point le squelette évolue au cours de la vie et suivant les sociétés.
Prenons par exemple les moyenne de la taille au Japon et en Afrique. Elle sont assez énorme. Et au cours de la vie, nous commençons avec un squelette relativement semblable, les enfants sont en moyenne de la même taille et avec la même forme. Il est très compliqué voir impossible de differenci deux squelette d'enfants de sexe différents jusqu'au début de la puberté ( et la aussi y aurai fort a dire mais je passe). Le bassin va alors grossir un peu plus chez les individus femelles. Fait intéressant, quand un individu femelle deviens enceinte, son bassin s'ouvre pour laisser de la place au bébé, et ceci va entraîner la démarche bancal. Car le corps ne peux pas marcher correctement ou être enceinte, donc, le temps de la gestation, le bassin s'ouvre et les jambes sont plus écarté qu'en temps normal. Il se referme après l'accouchement.
Vous devez peut-être savoir aussi que le squelette va rétrécir avec la vieillesse, et les diffences après la ménopause ou l'andropause, on tendance a gommer les diffences précédemment vue.

Bref, les différences entre les squelettes mâle et femelle sont plus importants lors de la période de fertilité, mais diminue grandement avant et après.

Ça c'est le côté purement biologique. Car il ne faut pas sous estimé la sélection sociale.
Il faut savoir que la différence de taille en moyenne entre femelle et mâle est assez récent, il viens a une sélection des partenaires choisie pour la reproduction.
Par exemple, seul 20% des femmes de plus d'1m80 et des hommes de moins d'1m60 se reproduise.

1/2

Zut je ferai la suite dès que possible XD j'ai du mal à faire cours désolé !
*******nam Homme
16 Contribution
Il existe un très bon podcast sur ce sujet et plus spécifiquement sur la sexualité masculine intitulé On The Verge ; réalisé (avec brio) par Anne-Laure Parmantier …
Je vous préconise plus particulièrement le numéro 100. C’est l'enregistrement en public d'une conférence (à Paris) qui s'est tenue en oct. dernier, et qui en plus d'être fort éducatif, est particulièrement drôle *mrgreen* !
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