Hmm
Pas vraiment étonné pour ma part pour ce qui est de réserver les baisers pour le couple.
Le baiser est porteur d'une symbolique forte dans l'inconscient collectif et dans la culture populaire. Non pas le baiser en lui-même, car il est, certes, un geste plus que commun dans toute sexualité. Mais il revêt une signification plus profonde dés lors qu'il est impliqué dans un contexte de couple.
Dans la perspective d'un couple "libre" qui reste ouvert à d'autres batailles, avec ou sans la compagnie de l'autre, il est facile d'imaginer que certaines pratiques, phrases, gestes, doivent tout de même rester dans une forme d'exclusivité, afin de garder une dimension solide et palpable pour ledit couple.
Si tout est praticable avec l'autre, alors pourquoi ne serions pas nous-même cet "autre" ?
Ces éléments d'exclusivité peuvent être divers. Il peut s'agir, comme ici, de ne pas embrasser l'autre, ou bien d'autres pratiques spécifiques : ne pas partager un repas en face-à-face, ne pas utiliser certains mots, ne pas avoir un temps de compagnie excédent une mesure fixée...
On peut alors pointer quelques axes d'exploration si l'on revient au sujet de la non-monogamie :
• Cette non-monogamie demande t-elle une stricte égalité des pratiques et des considération entre chaque parti ?
• Quelles spécificités vis-à-vis des uns des autres doivent être appliquées pour une certaine concorde ?
• Comment user des imaginaires collectifs de chacun (cultures, croyances sociales, religieuses...), en sachant que l'imaginaire collectif occidental est assez pauvre en ce qui concerne la non-monogamie, là où d'autres cultures d'Orient ou d'Asie du sud est plus richement pourvu ?