J'ai toujours trouvé ça étrange que ça face surface qu'aujourd'hui.
J'ai toujours eu ces réflexe bien avant que je connaisse meto, le consentement ect...
J'ai toujours eu pour principe de me mettre à la place de l'autre, et donc de comprendre l'autre. Mais pour celà ça passe par des questions :
Qu'est ce que tu veux ? Qu'est ce que tu aime? Qu'est ce que je peux ou ne pas faire ? Les lignes rouges ou au contraire les choses nécessaires pour l'autre.
M'assurer en permanence que l'autre est bien (a m'en oublier mais c'est un autre sujet). J'ai donc été assez déboussolé quand j'ai compris que c'était pas la norme du tout, mais alors pas du tout
A la même manière que les préliminaires, souvent bâclé ou oublié, c'est pour moi une étape nécessaire a la connaissance de l'autre.
J'irai même plus loin, quand on connais la personne, qu'on a appris a la connaître, on sais régulièrement quand ça va pas, on attend pas qu'on nous le dise.
Je me dis qu'est ce que j'aimerais, qu'est ce que l'autre aimerait. Ou n'aimerait pas.
Ce qui me pose le plus de soucis, n'est pas le respect ou la bienveillance, ou le consentement, c'est le fait que sans, je suis perdu.
J'ai toujours détesté les phrases du genre :
Tu le saura le moment venue, c'est instinctifs.
Tu sais ce que je veux.
D'un regard on sais .
Je veux pas le dire.
Pourquoi tu demande ?
Comme tu veux.
Mais si je demande, c'est que j'ai besoin de réponses !! Avant, c'est comme ci tout était de la magie, un savoir inné.
Mais c'est faux. Meto, le consentement a ce mérite d'établir un vrai dialogue, un vrai échange.
Ça va si je te touche là : oui
Et là : bof
Et là : non pas la !
C'est une chose simple qui m'a souvent manquait, des repères, des indications.
Et moi je suis perdu dans ces cas là, c'est frustrant, de faire quelque chose sans savoir si c'est bien ou pas. C'est pénible de penser que la personne n'est pas bien mais n'ose pas le dire.
C'est triste de ne pas dire ce qui nous plais par peur ou parce qu'on a pas l'habitude.
Et je pense que le consentement, les questions, ça participe a beaucoup plus s'attacher à l'autre, a le comprendre.
Demander c'est partager.
L'amour et le sexe, la séduction, c'est pas deux personnes "seuls ensemble".
Si on est ensemble , s'occuper que de sois, c'est bizarre. Ne pas écouter l'autre, c'est pas respectueux .ne pas penser à l'autre, c'est de la négligence.
Demander d'ailleurs a quelqu'un, c'est même romantique, c'est montrer qu'on s'intéresse à l'autre. Mais il faut être sincère.
Demander à l'autre si on peu l'embrasser alors qu'on le fait déjà, c'est a côté de la plaque.
Mais demander si l'autre a envie de nous embrasser, ça lui laisse le contrôle, le choix, la liberté.
Demander si elle aimerait être touché là, si elle voudrait entendre tel ou tel mot, ça laisse la porte ouvertes a tout un tas de choses, c'est une invitation sans pression.
Ne pas rentrer dans le tas avec : je peux t'offrir un verre.
Mais avec : est ce que tu accepterais un verre.
Car on se concentre sur l'autre.
Le problème quand on dit "moi-je" on pense à sois, l'autre pense que vous pensez à vous.
Dire "tu-vous" ça montre que vous pensez a elle, que vous êtes là pour elle.
Voudrais tu danser ?
Aimerais tu être embrassé ?
Aimerais tu sortir un de ces soirs ?
Voudrais tu m'emmener sortir ?
Voudrais tu allez au restau ?
Et ça marche pour tout.
Tu est très jolie ≠ je te trouve jolie.
Car quand on viens avec le je, on attend quelque chose.
Et je pense, que quand on séduit, il ne faut s'attendre a rien.
C'est simplement voir si la personne a envie d'être séduite.
Si oui, alors on peut continuer, sinon on passe son chemin.
Ça évite de persévérer ou de forcer. Je pense que la clef est là.
Séduire seulement si l'autre désir l'être, et respecter si elle ne désir pas l'être. Séduire l'autre, c'est s'intéresser à l'autre, pas y voir une opportunité.
Je radote ce soir désolé je divague !! Allez bonne soirée tout le monde
