=> Et vous, à quels moments vous masturbez-vous ?
• Très classiquement, seul dans mon lit (sans éjaculer, simplement en massage durant la phase d'endormissement ou en demi-réveil au cours de la nuit). Pour une masturbation "complète, organisée, et durable", je m'assure d'être seul pour au moins une heure, m'installe avec serviette, gel, anéros, et une connexion sur pornhub...
• Très classiquement aussi, sous la douche le matin, et en général, c'est toujours en pensant aux deux mêmes personnes (deux de mes ex, mais chuuuut
)
=> En parlez-vous ouvertement autour de vous ?
Non, mais j'aimerais. Mais de préférence avec une femme (je le faisais avec une ex, justement... une de celles que...), parce qu'en général, et sans faire dans le cliché caricatural, c'est difficile de parler de ça avec un ami qui n'a pas une sensibilité équivalente à la "sensibilité qu'on attribue généralement à la gent féminine" (sans cliché, derechef). Et dans mon entourage masculin, il n'y en a pas...
=> Est-ce que votre regard sur cette pratique a changé au fil des années ?
D'éducation judéo-chrétienne plutôt conventionnelle, j'ai mis un certain temps à déculpabiliser. Disons vers 22-23 ans. Ensuite, ça a été plutôt une "nécessité", quelque chose avec laquelle il fallait vivre : pas désagréable, mais organique.
Puis, vers 35, une dernière phase qui dure encore : considérer ceci comme un vrai plaisir, une pratique qui se "travaille" pour s'améliorer, qu'on associe volontiers au soin de soi, ainsi qu'aux sentiments (ce qui me joue parfois des tours, quand l'association est nostalgique...)
Et quelque chose que je n'aurais pas pensé à mentionner, sans l'article JC : oui, au boulot aussi (plutôt un massage poussé sans éjaculation) pour faire retomber le stress : c'est un véritable anxiolytique naturel ! (et dans ce cas-là, c'est après avoir passé 10-15 mn sur JC, pour apprécier les photos de ses membres...
).
Mais jamais en pensant à mes collègues. (du moins, je me l'interdis, parce que certaines d'entre elles sont vraiment sexy).