Alors, j'ajoute (mais un peu tard) un message suite à la lecture de l'article "C'est du propre" sur l'esclavagisme ménager (lecture elle-même suggérée par un lien), article, donc, qui m'invite/incite à venir m'exprimer sur ce forum... (jeu de ping-pong, mais librement accepté !
)
Avant de préciser : le terme "fétiche", dans le freudisme, s'applique à tout objet (ou situation) "nécessaire à l'atteinte du plaisir en compagnie du partenaire" ou "suffisant à l'atteinte du plaisir sans celui-ci".
Dans cette strict acceptation, non, je ne suis pas fétichiste, mais je crois comprendre que le terme, tel qu'utilisé sur ce forum, n'a pas cette restriction.
Et dans ce cas, oui, je peux être fétichiste, mais ça reste des passions assez communes...
En général, la lingerie et les escarpins. La lingerie pour accessoiriser les câlins (ou pour les imaginer sous la robe dans l'attente du moment où celle-ci tombera), mais les escarpins, c'est vraiment qqchose qui me trouble. (sans toutefois aller jusqu'à me satisfaire seul à la vue d'une simple chaussure, pour caricaturer...)
Mais une belle paire d'escarpins, brillants, ouvragés, originaux (top : la courroie de cheville
), croisée dans la rue ou dans le métro, peut me troubler. Le bruit de la marche, le balancement d'un pied, ou un escarpin à demi-déchaussé ont pour moi une valeur esthétique difficilement explicable, et la frontière avec l'érotisme est fragile et poreuse. Oui, dans des situations intimes, j'ai pu demander à une partenaire de les garder, j'ai pu les embrasser, les lécher, ainsi que ses chevilles, mais cela s'inscrit alors dans le cadre d'une vénération à l'autre (dans le sens étymologique du terme : adoration de Vénus).... Et ça ne me viendrait pas à l'idée de m'en contenter (ou alors dans le cadre d'un jeu visant à faire attendre l'autre tout en attisant son désir)
C'est grave, docteur ?